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Viticulture
Les Caves de la Loire retrouvent des niveaux de récolte dans la norme

Les stocks de rosés se reconstituent à la coopérative, mais la commercialisation a été difficile en 2009-2010.

Jérôme Lemasson, directeur du pôle vins des Caves de la Loire, Jean-Michel Mignot, directeur général, Michel Blet, président. L’assemblée générale s’est déroulée le 24 février.
Jérôme Lemasson, directeur du pôle vins des Caves de la Loire, Jean-Michel Mignot, directeur général, Michel Blet, président. L’assemblée générale s’est déroulée le 24 février.
© AA

Après plusieurs années de petites, voire très petites récoltes, la vendange 2009 a renoué avec les volumes généralement produits par les adhérents des Caves de la Loire.
La coopérative a vinifié  92 000 hectolitres, contre  72 000 en 2008, l’année la plus faible de la décennie. Un motif de satisfaction pour les responsables de la cave, d’autant plus que 2009 a offert un beau millésime en terme de qualité. En rosé, plusieurs cuvées ont été médaillées, notamment par le guide Hachette. La cave a pu reconstituer ses stocks de rosés, qui représentent les trois quarts des vins commercialisés.

Moins 12 % de ventes

Mais les ventes n’ont pas été toujours au rendez-vous. La cave a vendu 14 % de rosés en moins en 2009-2010 par rapport à l’année précédente. Les faibles disponibilités en raisin de ces dernières années ont des conséquences : l’appellation cabernet d’Anjou a perdu des parts de marché, difficiles à retrouver.  S’ajoutent, à ce facteur commercial, un certain nombre de circonstances : un été 2010 peu favorable à la consommation, une activité export particulièrement sur le rosé d’Anjou, marquée par les conséquences de la crise économique et financière, et la perte d’un client important début 2010. Globalement sur l’exercice 2009-2010, l’en-semble des ventes des différentes appellations recule de 12 % par rapport à 2008-09. Le marché des bulles reste, quant à lui, dynamique, celui des blancs est en chute, les vins moelleux se portent plutôt bien, grâce notamment à la qualité du millésime 2009, tandis que les débouchés se confirment sur les appellations en rouge. Pour développer la part des ventes en Grande distribution en France, un responsable grand compte GD a été embauché en septembre 2010 au sein du groupe Loire-Propriétés, dont font partie les caves de la Loire. À noter que la cave réalise 15 % de ses ventes à l’export.

Niveaux de rémunérations intéressants

La coopérative compte à ce jour 150 vignerons apporteurs, qui exploitent 1 490 hectares de vignes. Elle est à la recherche de nouveaux adhérents pour augmenter de 200 hectares la surface de production. En 2009-2010,  50 premiers hectares sont déjà venus s’ajouter, en cépages cabernet, grolleau, chenin. “En cette période difficile, la coopération retrouve de son intérêt auprès des vignerons, souligne Michel Blet, président des Caves de la Loire. Quelles que soient les ventes, l’ensemble des apports sont rémunérés aux adhérents.” Pour la récolte 2009, l’évolution des rémunérations a été plus favorable aux vignerons que celle du marché.
En termes qualitatifs, la coopérative a investi dans un système d’inertage qui améliore la coloration des rosés et leur arôme. Elle se lance également dans une démarche de certification Agri-Confiance (lire en page 8), qui attestera de son engagement et celui de ses adhérents dans le développement durable.

S.H.

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