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Les chauves-souris, précieuses auxiliaires des cultures

La LPO Anjou et la Chambre d’agriculture ont organisé, jeudi 4 février, un atelier en plein air sur le thème : “Découvrir et favoriser les chauves-souris en milieu agricole”, à Saint-Macaire-du-Bois.

Sylvie Desgranges, chargée d’études à la LPO Anjou, explique aux agriculteurs le cycle de vie d’une chauve-souris.
Sylvie Desgranges, chargée d’études à la LPO Anjou, explique aux agriculteurs le cycle de vie d’une chauve-souris.
© AA

Elle peut dévorer des centaines d’insectes en une nuit. “Super prédatrice”, la chauve-souris constitue un précieux auxiliaire de cultures pour les agriculteurs. Ce mammifère volant, le seul au monde, forme un maillon essentiel de la biodiversité. Mais ses populations sont menacées aujourd’hui par différents facteurs, notamment la modification des paysages agricoles, qui les prive de certains points de repères et de gîtes. En Maine-et-Loire, la LPO Anjou et la Chambre d’agriculture travaillent en synergie, avec d’autres partenaires comme Mission Bocage, sur les chauves-souris.

Jeudi 4 février, des agriculteurs ont participé à un atelier sur l’exploitation céréalière et viticole de Thibaut Henrion, à Saint-Macaire-du-Bois. Une région propice aux chauves-souris, puisque, tout près de là, aux Verchers-sur-Layon, se trouve une des plus grosses colonies de grands rhinolophes de France, où des femelles viennent mettre bas chaque année. Au programme, connaissance de l’animal et conseils pour façonner des paysages qui favoriseront son maintien.
Comment favoriser leur habitat
Les chauves-souris ont une bonne espérance vie :  « Au moins 10-15 ans, et parfois jusqu’à 35 ans, explique Benjamin Même-Lafond, de la LPO Anjou, animateur du Plan d’action régional chiroptères en Pays de la Loire. Elles sont relativement fidèles à leur lieu de vie et ont des circuits de chasse préférentiels ». Pour les fixer durablement  sur un territoire, il est important de leur procurer, toute l’année durant, gîte et couvert.

Les actions possibles ne se limitent pas à la plantation de haies. C’est tout un ensemble de structures paysagères qu’il faut favoriser : arbres isolés, alignements d’arbres, haies, agroforesterie, bois, ripisylves, gyrobroyage des friches, prairies bocagères. Ou encore les arbres têtards, qui peuvent abriter dans leurs cavités les chauves-souris lors de leur longue hibernation, de novembre à mars.  Et comme ces animaux utilisent un système de sonar très précis pour se déplacer la nuit, la continuité des éléments paysagers joue un rôle déterminant. Les grands espaces sans repères ne sont pas bons pour les chiroptères !
S.H.

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