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Aviculture
Les chercheurs s’investissent sur le bien-être animal

Plus de 150 éleveurs ont participé aux deuxièmes Rencontres avicoles régionales, la semaine dernière.

Énergie*, environnement, techniques d’élevage, santé et sécurité au travail, économie… La filière a fait le point sur les grands sujets d’actualité.
Énergie*, environnement, techniques d’élevage, santé et sécurité au travail, économie… La filière a fait le point sur les grands sujets d’actualité.
© AA
Elle est en vigueur depuis le 1er août dernier, doit être transposée en droit français avant 2010 et continue de susciter de nombreuses interrogations de la part des éleveurs. La directive Bien-être du poulet de chair était, avec l’énergie*, l’un des sujets les plus attendus lors des Rencontres
avicoles, les 8 et 9 novembre, au Longeron et à Château-Gontier (53). Proposée, pour sa seconde
édition, sur deux sites afin de toucher le public le plus large possible, l’après-midi organisée par la Chambre régionale d’agriculture et l’Itavi, Institut technique avicole, avec le concours du ministère et de la Région, a été l’occasion de faire le point sur l’application de la directive et sur les travaux menés dans la région.

L’effet favorable des copeaux
Les chercheurs des deux organismes effectuent depuis deux ans des expérimentations sur le bien-être du poulet de chair, afin de dégager des solutions techniques durables aux exigences nouvelles de la directive. Après avoir démontré, en 2006, l’effet des copeaux de bois utilisés en litières sur la fréquence des pododermatites, ils se sont intéressés en 2007 aux effets de l’élevage sur une litière de paille finement broyée.
« L’effet du copeau est très favorable, mais il coûte cher », a expliqué Dylan Chevalier, de la Chambre régionale. Beaucoup moins onéreuse, la paille broyée agit un peu moins bien que le copeau. En revanche, elle améliore les performances animales. Les prochaines recherches, qui démarreront fin 2007 en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, porteront cette fois sur un mélange paille-copeau. Et parce que les lésions touchent surtout les jeunes animaux (dès 7 à 8 jours), les conditions de démarrage vont faire l’objet d’un travail particulier dès début 2008.
« Il est essentiel de poursuivre ces travaux afin d’engager une approche scientifique, plutôt qu’uniquement politique, du bien-être animal », a souligné Dylan Chevalier.

Le TMJ à noter chaque jour
La directive induit un certain nombre de notions et d’exigences nouvelles. Elle crée trois niveaux de chargement, allant de 33 kg/ m2, chargement de base avec des prescriptions minimales sur
l’alimentation, les soins, la luminosité… à 39 kg/m2, voire 42 kg par mètre carré, niveaux assortis de degrés d’exigence supplémentaires. Elle introduit la notion de TMJ, Taux de mortalité journalière : « L’éleveur devra enregistrer ce TMJ chaque jour sur sa fiche de lot, et indiquer les causes de mortalité », a détaillé le technicien.
La France doit encore définir des sanctions pour faire respecter la directive. « La profession avicole est plus favorable à une démarche de progrès », a souligné Dylan Chevalier. D’autre part, un rapport de l’Efsa (l’autorité européenne de santé alimentaire) qui pourrait engendrer des modifications, est attendu fin 2010.
S.H.
* Lire la page 16 sur la consommation d’énergie en élevages avicoles.
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