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Communication
Les collégiens croquent la pomme

70 000 pommes seront distribuées pendant deux semaines dans 81 établissements de Maine-et-Loire.

Distribution de pommes. Deux variétés ont été choisies : Ariane, création de l’Inra d’Angers et Gala, deuxième variété la plus produite dans le département.
Distribution de pommes. Deux variétés ont été choisies : Ariane, création de l’Inra d’Angers et Gala, deuxième variété la plus produite dans le département.
© Distribution de pommes. Deux variétés ont été choi

Des pommes à la récré. Fraîches, juteuses, et colorées, elles étaient proposées aux collégiens, pour la deuxième édition de l’opération Pomme au collège, lancée lundi matin au collège Félix
Landreau, à Angers. Pendant deux semaines, 70 000 Ariane et Gala vont ainsi être distribuées aux élèves des 81 établissements, publics et privés, qui participent à l’action. Celle-ci est organisée par le Conseil général, en partenariat avec le Syndicat départemental des producteurs de fruits (FDPF), le Comité économique Val de Loire et le Jardin de Cocagne.
Pomme au collège est une occasion de promotion de la filière, couplée à une action
pédagogique en faveur d’une alimentation équilibrée (lire-ci-dessous). En Maine-et-Loire, pourtant premier département français producteur de pommes, comme ailleurs, les adolescents boudent les fruits et légumes. « À travers les jeunes, nous cherchons à toucher les parents, explique Bruno Dupont, président de la FDPF. C’est une occasion de
mettre en valeur notre savoir-faire ». Et aussi de redonner un coup de pouce à une filière qui vient de connaître des années très difficiles en termes de commercialisation.

Alternative aux barres chocolat
L’initiative est financée à hauteur de 25 000 euros par le Conseil général, ce qui couvre
75 % de la dépense totale, le reste étant pris en charge par le syndicat des producteurs de fruits. Pour l’instance départementale, l’opération répond à plusieurs objectifs, comme le détaille son président Christophe Béchu :  « Il s’agit de défendre la spécificité de la filière locale, de développer une alternative aux barres chocolatées dont les distributeurs ont été retirés des collèges, de faire découvrir la qualité gustative et l’impact énergétique de produits locaux et enfin, de participer à une action d’insertion ». La logistique de l’opération est en effet assurée par des jardiniers et des adhérents de l’association Jardin de Cocagne, de Saint-Barthélémy-d’Anjou.    

S.H.

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