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Agronomie
Les couverts, gages d’une future culture réussie

Le lendemain de la récolte de la paille des céréales, Denis Colineau a semé un couvert multi-espèces
sur ses parcelles. 

« Avant, je faisais des couverts administratifs, aujourd’hui, je fais des couverts agronomiques », explique Denis Colineau, agriculteur à La Pouëze. Associé avec son frère Pierre-Marie, l’exploitant a débuté l’agriculture de conservation depuis 2011 et pratique le semis direct depuis 2016. « Maintenant que je comprends le fonctionnement de la vie du sol, le travail du sol me parait être un non-sens. » Le Gaec des émeraudes élève 55 vaches laitières sur 90 hectares. L’assolement est simple : « un tiers de maïs, un tiers de céréales, un tiers de prairies. Mais ça ne donne pas la rotation ! » En effet, l’agriculteur implante des intercultures dès que cela est possible. Les cultures servent à nourrir les vaches, les intercultures, le sol.
Semer au plus tôt
Cette année, le Gaec a implanté 20 hectares de blé et de triticale. Le semis est réalisé directement dans un couvert. « A chaque fois, je sème dans le vert. S’il y a un gros coup de pluie derrière, ça ressuie mieux si on sème un couvert que si on sème sur un sol nu et travaillé. » A l’avant du tracteur, le rouleau Faca détruit le couvert. à l’arrière, le semoir Horsch Avatar sème la céréale. « Le couvert remplace ma charrue. Plus le couvert est réussi, plus la future culture sera réussie. »
La céréale a été moissonnée le 18 juillet. Les rendements sont de 83 qx/ha. « Ce sont 10 qx de plus que d’habitude. Le PS est bon et la protéine s’élève à 12,5 », se réjouit l’agriculteur. Le lendemain de la moisson, la paille a été bottelée et ramassée. Le  couvert a été implanté le
20 juillet. Toujours avec le semoir Avatar à 2 cm de profondeur maximum. Le mélange ? Du tournesol, du sarrasin, du niger, de la phacélie, du radis chinois, et de la moutarde d’Abyssinie. « Je fais tous mes mélanges moi-même. J’utilise le logiciel Acacia du GIEE Magellan. J’adapte mes variétés en fonction de mes besoins. » Aujourd’hui, l’agriculteur n’hésite pas à investir 30 à 60 euros/ha pour les semences des couverts. Pour un couvert estival, Denis Colineau privilégie des semences qui lèvent facilement « comme la moutarde, le sarrasin, le tournesol. »
L’agriculteur va plus loin si la parcelle est destinée à une culture de maïs. « Je sème un 2e couvert dans le couvert à l’automne avec 80 % de légumineuses et 20 % de graminées. »
Avant le passage au semis direct, il estimait son coût d’implantation pour une céréales à 170 €/ha. Aujourd’hui, il est de moins de 50 €/ha.
 

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