Aller au contenu principal

Viande bovine
Les éleveurs limousins s’investissent dans la sélection génétique

La section Pays de la Loire du Herd-book limousin a tenu son assemblée générale mardi à Feneu.

Le Gaec de la Martinière, à Feneu, adhère au Herd-book. 
« Il nous a fallu dix ans pour constituer notre troupeau limousin », a expliqué Frédéric Pungeot, un de ses associés.
Le Gaec de la Martinière, à Feneu, adhère au Herd-book.
« Il nous a fallu dix ans pour constituer notre troupeau limousin », a expliqué Frédéric Pungeot, un de ses associés.
© AA

Ils sont la crème de la race. Sur 20 000 veaux limousins nés en France chaque année, 700 passent par la station de Lanaud. Au terme d’une sélection drastique, 500 sont qualifiés reproducteurs espoirs et reproducteurs jeunes et sont vendus en moyenne 4 800 euros, avec des pointes jusqu’à 14 000, voire 19 000 euros (dernier record atteint en 2008). L’année dernière, 24 de ces jeunes reproducteurs d’exception étaient issus d’élevages des Pays de la Loire. Les éleveurs de la région sont ainsi de plus en plus nombreux à adhérer au Herd-book limousin et à participer au programme de sélection de la race.

Une section dynamique
La section compte actuellement 178 adhérents (en hausse de 9) pour un cheptel total de 58 875 vaches (2005). Le nombre de vaches contrôlées est en augmentation, tout comme celui des vaches certifiées. Un « dynamisme » souligné par Philippe Dru, président de la section, qui tenait son assemblée générale mardi. Ce jour-là, les éleveurs ont pu arpenter les terres du Gaec de la Martinière, à Feneu, inscrit au Herd-book depuis 2003. Frédéric, Pascal et Françoise Pungeot y élèvent un troupeau de 125 mères limousines, sur 235 hectares. Ils ont progressivement introduit des limousines dans un troupeau mixte à l’origine. « Il nous a fallu dix ans pour constituer notre troupeau limousin, a expliqué Frédéric Pungeot. Jusqu’ici, nous éliminions surtout les vaches blanches qui nous restaient. À présent que nous sommes 100 % en limousins, nous allons pouvoir remplir nos objectifs de sélection de manière plus précise ». Le niveau génétique de l’exploitation est déjà bon. Gros point à améliorer : les indices laitiers et le rajeunissement de l’âge des vêlages. Les associés ont récemment acheté trois taureaux issus de la station de Lanaud, Begonia, Violon et Surf et pratiquent également l’IA. L’élevage vend chaque année 52 taurillons, 2 génisses, 18 vaches dont 10 en label blason prestige et 11 taureaux repro de 13 mois. S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois