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Perspectives
Les évolutions à attendre en matière de bien-être animal

Luc Mirabito, de l’Institut de l’élevage est intervenu lors de l’assemblée générale du GIE Élevage, jeudi 7 avril.

Luc Mirabito, de l’Institut de l’élevage
Luc Mirabito, de l’Institut de l’élevage
© AA

Le bien-être animal est devenu un enjeu global. Outre les nombreuses associations qui gravitent autour de ce thème, quatre organismes travaillent sur le sujet : l’Union européenne, le Conseil de l’Europe, la FAO, organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation et l’OIE, l’organisation mondiale de la santé animale. L’Union européenne a déjà adopté un certain nombre de directives :  veaux, porcs, poules pondeuses, poulets de chair, et des règlements sur le transport et sur l’abattage. “La philosophie des textes évolue”, a rappelé Luc Mirabito, spécialisé sur les questions de bien-être animal à l’Institut de l’élevage, lors de l’AG du GIE Pays de la Loire. Pendant longtemps, la logique défendue par la Commission était de libérer les animaux, d’ouvrir les cages. Puis l’approche a évolué vers une forme d’obligation de résultats plutôt que de moyens.

Les vaches laitières aussi ?

Comment va évoluer la réglementation dans les années à venir ? La Commission européenne s’est fixé cinq grands objectifs : renforcement de l’application des textes, compétitivité des filières européennes, communication, recherche et l’innovation, et élargissement du champ d’application du bien-être animal aux vaches laitières, jusqu’ici à l’écart de tout dispositif, et aux animaux de compagnie. Selon Luc Mirabito, on s’acheminerait le plus probablement vers l’élaboration d’une loi-cadre. Une discussion va s’engager pour la prépa-ration de cette loi-cadre dans les deux prochaines années et les professionnels de l’élevage doivent y participer, a souligné Luc Mirabito : “la Commission attend vos propositions”.

S.H.

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