Aller au contenu principal

Fruits-légumes
Les fraises et les asperges du Val de Loire paient cher leur avance

Fraises et asperges ont pris quinze jours d’avance et la concurrence pèse sur les prix payés aux producteurs.

Sisteron dans votre assiette
Sisteron dans votre assiette
Quinze jours d’avance pour les fraises. Autant pour les asperges. « À la même date l’an dernier, la récolte de fraises s’élevait à 21 tonnes, relate Pascal Laidé, de Fleuron d’Anjou. Cette année, le tonnage est déjà de 100 tonnes ». Principales responsables de cette précocité : les conditions climatiques particulièrement chaudes de ces dernières semaines. « Inévitablement, cette situation a joué sur les cours, car toutes les régions étaient en concurrence », ajoute le responsable commercial. Le Val de Loire s’est ainsi retrouvé en face de la production du Sud-Ouest. « Mais les grands opérateurs avaient mis en place des promotions avec l’Espagne pour cette période. Du coup, le marché a vraiment été surchargé ». « La profession avait pourtant prévu la grande distribution de l’avance de la saison, mais, une fois de plus, elle n’en a pas tenu compte », regrette André Mabileau, vice-président de Fleuron d’Anjou. Si les chaleurs ont poussé les volumes, la qualité est toutefois au rendez-vous : « Le fruit a mûri avant de grossir », constate
Pascal Laidé qui prévoit « une année difficile pour certaines variétés comme la cireine. Par contre, la gariguette devrait tirer son épingle du jeu », espère-t-il. « Le marché devrait se ressaisir en semaines 18 et 19 » . Par effet de ricochet, la saison devrait se terminer plus tôt et avec des rendements inférieurs . « La situation n’est pas catastrophique », relativise André Mabileau. « Nous ferons le bilan en fin de saison ».
Même phénomène en ce qui concerne les asperges, autre produit phare du Val de Loire. « Du jamais vu pour un mois d’avril : le tonnage a été multiplié par deux ». La coopérative a agréé
90 tonnes, au lieu de 40 habituellement. La concurrence inter-régionale pèse, là aussi sur les cours, et les frigos sont pleins.

Promesses non tenues
« Le marché est difficile », constate Pascal Laidé et, « en dépit des quantités, les ardoises ne baissent pas ; l’asperge reste chère. Les opérateurs manifestent peu d’intérêt pour ce produit ».
« C’est le problème récurrent avec la distribution qui ne répercute pas la baisse des prix aux
producteurs sur les étiquettes
», renchérit André Mabileau. « Lors du récent congrès des producteurs de légumes, à Perpignan, je me souviens avoir entendu la grande distribution s’engager sur de bonnes intentions. Mais, une fois de plus, les promesses n’ont pas été suivies d’effet. C’est vraiment un dossier qu’il faut faire avancer. »
m.l.-r.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois