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Eau
Les irrigants veulent une révision de la politique de l’eau

Une délégation d’irrigants angevins a participé au colloque organisé cette semaine à l’Assemblée nationale.

La délégation des irrigants angevins à Paris lors du  colloque sur l’irrigation à l’Assemblée générale.
La délégation des irrigants angevins à Paris lors du colloque sur l’irrigation à l’Assemblée générale.
© AA

Pour faire de l’environnement, il faut créer de la richesse. Et pour créer de la richesse, il faut accepter les nouvelles technologies ». Cette phrase citée lors du meeting irrigation qui se tenait dans les sous-sols de l’assemblée nationale, ce mardi, Pascal Laizé est prêt à y souscrire. Cette rencontre, à l’initiative des Irrigants de France, en association avec la FNSEA, JA, Orama et l’APCA, a donné la parole à un certain nombre d’experts dont Sylvie Brunel, géographe et auteure de nombreux ouvrages sur le développement durable. Le syndicat des irrigants réclame la « suspension immédiate du processus de définition des volumes prélevables, dans l’attente d’études environnementales et socio-économiques fiables ». Il demande également une « remise à plat des discussions sur les organismes uniques, une baisse des taux de redevance “prélèvement” des agences de l’eau pour les agriculteurs entrés dans une démarche collective de gestion ». Une vraie politique de stockage doit également trouver sa place dans la LMA, a insisté Daniel Martin, le président de l’association.
Ce colloque a également été l’occasion de rétablir quelques vérités, estime Pascal Laizé qui se livre à une petite comparaison : « La surface irriguée en France est égale à la surface bitumée. Les agriculteurs n’irriguent pas plus que l’artificialisation des terres ».

Des productions dépendantes,
végétales, comme animales

Les différentes interventions ont rappelé combien l’irrigation constitue une condition indispensable à leur pérennité : « Si les agriculteurs n’ont pas accès à l’eau, on ne pourra pas faire tourner les conserveries et on créera du chômage », prévenait ainsi Christian Peès, président de Euralys et vice-président de coop de France .
En Maine-et-Loire, si les productions végétales spécialisées sont complètement dépendantes de l’accès à l’eau, il en va de même pour des productions animales : « Pour des éleveurs laitiers, l’irrigation apporte la sécurité alimentaire du troupeau », rappelle Pascal Laizé qui conclut : « Les problèmes sont à présent identifiés. Des députés, toutes tendances confondues, étaient présents à cette présentation. Les plus hauts services de l’État ne peuvent donc plus ignorer le problème. Mais y aura-t-il une volonté politique pour les résoudre ? »

m. l.-r.

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