Aller au contenu principal

Les Mauges : bastion de la conservation des sols

L’association Agriculture de conservation des Mauges a déposé cet été un dossier pour devenir GIEE.

Tony Cogné, Damien Époudry et Ludovic Charrier, sur une parcelle de 5 hectares de maïs en semis direct après prairie.
Tony Cogné, Damien Époudry et Ludovic Charrier, sur une parcelle de 5 hectares de maïs en semis direct après prairie.
© AA

Renforcer la performance globale des exploitations et installer des échanges avec les acteurs du territoire. Ces deux objectifs principaux sont portés par l’association Agriculture de conservation des Mauges qui souhaite passer un nouveau cap à l’automne en devenant Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE). « Cela nous permettra notamment de réfléchir à des investissements et d’avoir des aides pour mettre en place des formations, par exemple autour de l’autonomie en protéine ou de la gestion des ravageurs, avance le président de l’association Tony Cogné. Le but est également de rencontrer des élus et de faire reconnaître à plus grande échelle ce mode d’agriculture et montrer qu’il y a un maillage et pas seulement des cas isolés. » Aujourd’hui, c’est la vingtaine d’adhérents de l’association, quasi essentiellement en élevage bovin, qui se fait ambassadrice de cette manière de cultiver bâtie autour de trois piliers : avoir un sol toujours couvert, pratiquer le semis direct et allonger les rotations tout en diversifiant les familles cultivées. « Il n’y a pas de système tout fait. L’objectif est de favoriser les échanges pour que chacun puisse adapter un ou plusieurs aspects de cette agriculture sur son exploitation, ajoute le vice-président Damien Époudry. En Vendée, où des groupements existent depuis longtemps et où le matériel est adapté, certains font tout en semis direct ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois