Aller au contenu principal

Commercialisation
Les Min veulent rester partenaires de la filière

Les marchés d’intérêt national élargissent leurs offres de services aux nouveaux besoins des producteurs et des consommateurs.

1 million de tonnes de fruits et légumes transite chaque année par le marché de 
Rungis.
1 million de tonnes de fruits et légumes transite chaque année par le marché de
Rungis.
© AA

Quel rôle peuvent jouer les marchés de gros dans la valorisation des productions régionales ? La commercialisation par le biais des grossistes et des Marchés d’intérêt national (Min) représente aujourd’hui environ 30 % des volumes échangés. Parmi les 18 Marchés d’intérêt national de France, Rungis est, de loin, le plus important avec un million de tonnes de fruits et légumes qui y transite par an. Pour soutenir leur activité et contribuer à la promotion des productions régionales, les Min évoluent et proposent de nouveaux services. C’est ce qu’est venu présenter Michel Escoffier, secrétaire général de la Fédération française des marchés d’intérêt national, lors du récent Sival. « Les Min ne se limitent plus à louer un bâtiment, mais offrent désormais des services de logistiques, de commercialisation, de mutualisation de la distribution », a-t-il expliqué. À condition de braver les contraintes réglementaires et les individualismes bien ancrés. « Avec une bonne contertation à tous les niveaux, lesproducteurs et les Min peuvent rester au cœur de la filière », est persuadé Michel Escoffier. Comment ? Trois axes de travail ont été présentés.
Renforcer la mise en relation entre la production et la distribution en constitue le premier. Ainsi, à Grenoble, le Min a contribué à la mise en place de la marque “Terres d’ici” qui rassemble 60 producteurs, 30 détaillants, grossistes et restaurateurs. Depuis octobre 2006, à Lille, 15 producteurs de la ceinture verte commercialisent sous la marque “maraîchers des campagnes lilloises” auprès d’une dizaine de négociants. Toujours dans la métropole du Nord, le marché de gros et l’Institut Pasteur ont élaboré une certification pour des pommes de terre. « L’amélioration des conditions d’accueil et l’organisation de la distribution urbaine doivent aussi contribuer à faire revenir les producteurs vers les Min », estime Michel Escoffier, « Avec ces deux orientations, les Min contribueront à maintenir le commerce de proximité ».          

M. L.-R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Nicolas Chevalier, directeur de GP Watt, et Adrien Tuffereau, ingénieur énergies renouvelables, devant la batterie testée à Melay. En bas à droite, l'installation de Michaël Bauland, agriculteur de Chazé-sur-Argos. 
Produire et stocker l'électricité 
À Chemillé-en-Anjou (Melay), la société GP Watt teste des batteries permettant de stocker l'électricité produite par le…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois