Aller au contenu principal

Syndical
Les Parlementaires invités à prendre la binette

FDSEA et JA49 ont invité les députés et sénateurs aux pépinières Taillandier à Savennières. L’occasion de parler des problèmes d’enherbement et d’emploi de la filière.

Vendredi 29 septembre, les députés Dupont, Blin et Masseglia et le sénateur Capus ont pu échanger longuement avec les responsables FDSEA-JA et les gérants des pépinières Taillandier.
© DB

A l’initiative de la FDSEA et des JA49, les députés et sénateurs du Maine-et­-Loire étaient invités à visiter l’exploitation de M. et Mme Rabineau, des pépinières Taillandier à Savennières. L’occasion de présenter cette exploitation spécialisée dans la production de rosiers.

La rencontre a permis d’aborder avec les parlementaires les problématiques rencontrées par les rosiéristes. En premier lieu le retrait de molécules qui pose de gros soucis de désherbage entre les plants de rosiers, comme l’a rappelé Mme Rabineau : « cette année vu la météo, on s’est fait déborder par l’herbe, et le seul moyen de lutte c’est de prendre la binette, et là c’est compliqué pour trouver du personnel ». 

Pas d’alternative

Anthony Ménard, secrétaire général de la FDSEA, a rappelé aux parlementaires qu’il fallait arrêter de poser des interdictions sans solution : « Ici c’est un très bon exemple. Il n’y a plus les produits pour désherber les rosiers, ils ont investi dans un robot Naïo à 30.000 € mais celui-ci ne peut pas passer partout, donc on doit reprendre la binette, et là on est confronté à des problèmes de main d’œuvre car personne ne veut faire ce travail. On voudrait mettre à mal une filière qu’on ne s’y prendrait pas autrement ».

Une situation qui pose donc des problèmes de compétitivité face à la concurrence étrangère. Avec seulement une quinzaine d’exploitations spécialisées dans la production de plants de rosiers en France, les firmes se montrent peu intéressées pour développer des alternatives pour de si faible volume de production.


____________________

 

Emploi : La FDSEA alerte sur l’emploi des mineurs de moins de 16 ans

 

La FDSEA a interpellé les parlementaires sur l’inadéquation entre la réglementation concernant le travail des mineurs de moins de 16 ans et la réalité du terrain.

La réglementation issue du code du travail permet l’embauche des mineurs de moins de 16 ans pendant les périodes de vacances scolaires, qui ont démarré officiellement cet été le 8 juillet. Et il n’y a pas de dérogation possible pour démarrer avant cette date, alors que de nombreux élèves n’avaient plus classe depuis la mi-juin en raison d’établissements réquisitionnés en centre d’examens. De nombreux jobs d’été démarrent dès juin et les besoins de main d’œuvre sont importants à cette période, notamment pour des productions telles que les échalotes et le maïs semences qui emploient beaucoup de jeunes saisonniers.

Une réglementation plus adaptée

Cet été les contrôles dans les exploitations réalisés par la Dreets (ex inspection du travail) ont été nombreux. La FDSEA dénonce une réglementation qui n’est plus adaptée, d’autant plus qu’avec l’évolution du climat, les besoins en main d’œuvre ont débuté avec 3 semaines d’avance dans certaines exploitations. Il est donc temps de changer une règle qui permet aussi aux jeunes de découvrir le monde du travail.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois