Aller au contenu principal

Maïs semences
Les premiers chantiers de castration ont commencé

Les chantiers de castration manuelle ont débuté cette semaine chez beaucoup de multiplicateurs de maïs semences. Reportage chez Bastien Tranchant à Saint-Mathurin-sur-Loire.

Une équipe de 10 jeunes s'est attaquée à cette parcelle de 4 ha, lundi, à Saint-Mathurin-sur-Loire.
© AA

Bastien Tranchant a mis en place cette année 48 ha de maïs semences, quasiment la même surface que l'an dernier, pour Limagrain. La firme a légèrement augmenté les surfaces en Maine-et-Loire depuis deux ans, « afin de reconstituer les stocks », explique l'agriculteur qui exploite
au total 100 ha de cultures. Il espère faire mieux que les deux dernières années, qui n'avaient pas été à la hauteur en termes d'objectifs de rendement pour les producteurs de la Vallée. Seulement 75 à 80 % de l'objectif en 2019, 80 à 85 % en 2020. « Comme il avait fait très chaud et que l'on n'avait pas pu arroser comme il aurait fallu à cause des restrictions d'usage de l'eau, surtout en 2019, nous avions des maïs, mais peu d'épis. Heureusement que le syndicat SPSM 49 nous a défendus pour assurer le revenu ».
Cette année, les choses se présentent mieux, pour l'heure : le maïs est beau, il a été régulièrement arrosé par les pluies, et épargné par les intempéries. Certaines parcelles de chez Bastien Tranchant n'ont encore pas reçu d'eau d'irrigation. La fraîcheur des températures a toutefois ralenti le développement végétatif. Le maïs a été semé plus tôt qu'à l'accoutumée, mais la castration débute avec une petite semaine de retard par rapport au calendrier habituel. Autre conséquence de la météo pluvieuse : les parcelles sont enherbées.

« Nous travaillons au maximum avec la machine pour avoir moins d'heures de travail manuel à effectuer


L'agriculteur a semé 5 variétés cette année, avec des dates étalées. Ainsi, les chantiers de castration pourront également s'échelonner, sur
3 semaines ou peut-être moins, en fonction de la météo dans les jours à venir.
Lundi 19 juillet, les premiers jeunes saisonniers ont commencé à arpenter une parcelle semée en Glory, une variété précoce. Auparavant, 3 coupes mécaniques avaient déjà été effectuées, et de l'épuration manuelle avait été faite dès juin, sur les plants trop courts ou trop hauts. « Nous travaillons au maximum avec la machine pour avoir moins d'heures de travail manuel à effectuer », explique Bastien Tranchant. Malgré tout, environ 3 passages manuels seront nécessaires pour retirer toutes les fleurs des pieds femelles. Rien ne remplace un œil humain vigilant.  
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois