Aller au contenu principal

Les ressources humaines au cœur de la 37ème édition du Sival

La prochaine édition du Sival sera axée sur la problématique du recrutement dans les entreprises du végétal.

© anjou agricole

Du 16 au 18 janvier 2024, le Sival ouvrira ses portes au parc des expositions d'Angers. Pour cette 37ème édition, l'attractivité des filières et la durabilité des productions seront au cœur de la programmation du salon qui accueille 26 000 visiteurs. "Cette durabilité concerne aussi la main d'œuvre des entreprises, déclare d'emblée Bruno Dupont, président du Sival. Les difficultés de recrutement tant des saisonniers que des cadres permanents sont croissantes dans les entreprises. C'est pourquoi les problématiques liées aux ressources humaines seront un axe fort du Sival, et particulièrement du rendez-vous bisannuel de la filière fruits en Europe, Fruit 2050".

Parcours thématiques

Pour cet événement, qui se déroulera le mardi 16 janvier, un nouveau format est proposé: une conférence unique qui donnera la parole à des experts, des producteurs, des journalistes et des circuits thématiques. "Il y aura le choix entre 4 parcours : la pénibilité au travail, les outils numériques de gestion pour la filière arboricole, la mécanisation pour limiter les besoins de main d'œuvre et le recrutement de profils formés aux métiers de la filière", indique Emmanuelle Rousseau, responsable communication de Végépolys Valley.

Le pôle de compétitivité portera d'ailleurs à nouveau, avec ses partenaires, sa convention d'affaires (VIBE) qui réunira plus de 50 acheteurs provenant de 16 pays. Outre les rendez-vous BtoB mardi après-midi dans l'espace international, les rencontres seront également possibles sur le stand des entreprises le mercredi matin.

Le Québec à l'honneur

Parmi les délégations accueillies au Sival 2024, le Québec sera à l'honneur. "C'est la première fois que le Sival est fléché à la fois comme salon international des productions végétales et comme référent pour l'AGtech, précise Anne Boussion, directrice du parc des expositions. La faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'université de Laval, au Québec, sera présente dans la zone Agtech".

Outres ces nouveautés, le Sival restera le lieu où sont regroupés plus de 700 exposants, dont une centaine viendra pour la première fois. Originaires pour un tiers des Pays de la Loire, 15% d'entre eux seront étrangers. Avec 80 conférences programmées sur les trois jours et dans différents formats, le contenu diffusé lors du Sival "sera qualitatif". "Et l'application web et mobile Sival Online est un réel outil d'amplification de diffusion de ces contenus", souligne la directrice. Elle sera disponible début décembre pour les visiteurs qui souhaitent préparer leur venue.

Rencontres du biocontrôle

Le village du biocontrôle, réunissant 10 entreprises autour des solutions alternatives de la protection des plantes, accueillera le mardi les dixième rencontres annuelles du biocontrôle. Co-construit par IBMA France(1), ce village est devenu un "espace incontournable du Sival". À l'instar des espaces jeunes pousses et nouvelles filières (bambou, fruits de la passion, préservation des pollinisateurs,...). Et justement pour découvrir de nouveaux produits, un espace dégustation sera inauguré en 2024. "Chaque masterclass sera complétée par une présentation technique et une approche pédagogique", détaille Mathilde Favre-d'Anne, présidente de Destination Angers.

Enfin, se voulant comme "un salon de solutions pour la transition vers une agriculture et une alimentation plus durable", le Sival fera la promotion des innovations via deux concours : Agreen Start-up et Sival Innovation. 67 dossiers ont été déposés cette année dans les différentes catégories, dont une vingtaine sur le thème de la protection des cultures et 17 sur le machinisme et l'automatisation. Le jury rendra son verdict final à la mi-décembre.

 

 

(1) Association française des entreprises de produits de biocontrôle.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Employée actuellement au Domaine Thibault Stephan au Puy-Notre Dame, Caroline Tourlouse porte un exosquelette au quotidien pour les travaux de la vigne.
Grâce à l'exosquelette, elle peut continuer son travail dans les vignes

Salariée viticole, Caroline Tourlouse a investi dans un exosquelette Exoviti. Un équipement qui lui a permis de reprendre le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois