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Portrait
Les salers du grand-père

Benoit Poitou s’est installé en janvier 2021, à 20 ans, à Soucelles. Le jeune homme mène un élevage bio de salers, avec de la vente directe. Un système qui se prête très bien à l’environnement de l’exploitation, celui des basses vallées angevines.

Benoit Poitou s'est installé à l'âge de 20 ans.
© AA

Ses salers promènent leur robes acajou et leurs élégantes cornes sur les rives du Loir. La race cantalienne est plutôt rare en Anjou : « c’est mon grand-père qui était allé chercher des salers dans le Cantal, pour le loisir. Il n’était pas agriculteur mais propriétaire de garages automobiles Renault ». Tout jeune, Benoit Poitou vient l’aider sur son élevage amateur, et très vite, les circonstances de la vie l’amènent à prendre des responsabilités. « En 2015, alors que j’avais 15 ans, mon grand-père est décédé. Il avait à l’époque une dizaine de vaches, raconte-t-il. Je me suis mis à m’en occuper, le matin avant de partir en cours, et le soir. Je gérais l’élevage et mon père, qui a également des concessions automobiles, était le chef d’exploitation et s’occupait de toute la partie administrative ». Amoureux des salers comme son grand-père, Benoit Poitou part en formation avec le but de s’installer et de professionnaliser l’élevage familial.

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