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Bovins
Les technologies au service de l’éleveur

De nouveaux outils de surveillance des vaches sont testés aux Trinottières. À découvrir lors des journées portes ouvertes, mercredi 8 et jeudi 9 juin, à Montreuil-sur-Loir.

Jean-Michel Lamy, responsable de la ferme expérimentale et Michel Prezelin, 
responsable du secteur lait. À l’oreille, la vache porte une boucle électronique et au cou, un collier qui détecte les chaleurs et la rumination.
Jean-Michel Lamy, responsable de la ferme expérimentale et Michel Prezelin,
responsable du secteur lait. À l’oreille, la vache porte une boucle électronique et au cou, un collier qui détecte les chaleurs et la rumination.
© AA

Rien ne remplacera l’œil de l’éleveur. Mais, quand on gère des troupeaux de plus en plus grands, être prévenu sur son téléphone mobile de l’imminence d’un vêlage, par exemple, peut faire gagner des heures de sommeil. De nouveaux outils de surveillance à distance (ou monitoring) des animaux se développent. Depuis septembre dernier, la ferme des Trinottières teste leur efficacité sur son troupeau laitier. Lors des portes ouvertes la semaine prochaine, les visiteurs pourront se familiariser avec ces outils d’aide à l’éleveur. “Ces nouvelles technologies doivent permettre de répondre à des questions comme : ma vache est-elle en bonne santé ? En chaleur ? Va-t-elle vêler ?”, explique Jean-Michel Lamy, responsable de la ferme expérimentale.
Les Trinos vont évaluer  deux outils pour la mise-bas. Un détecteur placé sur la queue de l’animal : il analyse les mouvements de la vache. Il alerte par téléphone l’éleveur lorsque le comportement de l’animal indique que le vêlage approche. Autre matériel en essai : un thermomètre vaginal, à poser entre 5 et 8 jours avant la date de la mise-bas. L’éleveur est prévenu lorsque la température chute, 24 à 48 heures avant le vêlage, ou juste avant l’expulsion du veau, lorsque la perte des eaux fait sortir le thermomètre, entraînant une chute brutale de température.

Détection des chaleurs à distance

En test aussi, la détection à distance des chaleurs, qui doit permettre de gagner du temps dans les grands troupeaux.
L’efficacité des dispositifs est comparée à la détection visuelle. Un autre appareil va permettre de suivre la rumination des animaux et de sortir des courbes : “Nous allons réaliser des mesures de rumination et tenter d’établir des liens avec des comportements de l’animal, explique Jean-Michel Lamy. L’objectif est à terme de pouvoir faire des alertes. Par exemple, la vache ne rumine pas assez, il y a peut-être un problème d’acidose”.  
Enfin, le troupeau des Trinottières est le premier dans le Maine-et-Loire à avoir mis en place l’identification électronique des bovins, qui ouvre de nombreuses applications : pesée, tri.... Aux portes ouvertes, une démonstration d’identification au moment de la pesée sera organisée.
Censées faciliter le travail de l’éleveur, les nouvelles technologies vont aussi permettre des progrès au niveau de la filière. En alimentant des bases nationales, ces données pourraient venir confirmer, ou atténuer, certains index comme la résistance aux mammites,
l’effet cellules…

S. H.

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