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Fourrages
Les travaux d’ensilage d’herbe touchent à leur fin

L’herbe récoltée dans le département présente une qualité très satisfaisante, même si les rendements ne sont pas très élevés, du fait du manque d’eau cet hiver.

Globalement, il semblerait que les agriculteurs ont un peu moins ensilé d’herbe cette année, privilégiant le pâturage favorisé par le beau temps du mois de mars.
Globalement, il semblerait que les agriculteurs ont un peu moins ensilé d’herbe cette année, privilégiant le pâturage favorisé par le beau temps du mois de mars.
© AA

Tous les travaux d’ensilage ne sont pas encore terminés en Maine-et-Loire. Mercredi, il restait en effet un tiers des surfaces à ensiler à la Cuma de Saint-Georges-sur-Loire, et à celle de Trémentines, seuls 60 % étaient réalisés. Les chantiers actuels risquent d’être plus difficiles que ceux du mois d’avril qui avaient bénéficié de meilleures conditions météo, et avec la pluie, l’herbe va certainement perdre en valeur nutritive. Les terres sont humides.
Globalement, il semblerait que les agriculteurs ont un peu moins ensilé d’herbe cette année, privilégiant le pâturage favorisé par le beau temps du mois de mars. Les rendements sur les ensilages déjà réalisés sont en général moins bons que les années précédentes, en raison principalement du manque d’eau cet hiver. Ils oscillent entre 4 et 5 tonnes de matière sèche/hectare, selon la FDCuma. « Dans le secteur de la Vallée, on a dû irriguer certaines parcelles d’herbe », note Emmanuel Lachaize.

Faucher précocement
Si les rendements sont en baisse, en revanche, leur qualité est souvent très satisfaisante. Ainsi, sur 15 échantillons de RGI pur récoltés entre le 23 mars et le 22 avril, on observe des valeurs moyennes de  0,92 UFL, 0,88 UFV, 88 g. PDIN et 73 g. PDIE, avec 30 % de matière sèche. La variabilité est, comme toujours, importante, puisque les valeurs UFL vont de 0,82 à 0,98, les valeurs PDIE de 66 à 80 g. et la matière sèche de 20 à 44 %. Les valeurs très faibles correspondent à des récoltes après la mi-avril. Sur le secteur du Chemillois par exemple, les chantiers d’ensilage herbe sont tous terminés et  la qualité est au rendez-vous et les repousses devraient se faire dans de bonnes conditions : « On n’a pas abîmé les sols », souligne Jean-Paul Piet, de Saint-Georges-des-Gardes.
« La valeur de l’azote est liée à la présence ou non de légumineuses dans la parcelle », souligne Patrice Pierre, de la Chambre d’agriculture. Pour ce spécialiste de l’herbe, il est important de ne pas réaliser de fauches trop tardives, et de privilégier la qualité sur la quantité. « Certains attendent parfois trop, et ces coupes tardives ont un impact négatif sur la repousse de l’herbe, a-t-il observé. Des fauches précoces permettent d’avoir un bon pâturage ».

L’enrubannage se développe
La tendance des éleveurs à faire  de plus en plus d’enrubannage se confirme encore cette année : « l’enrubannage est intéressant en fourrage tampon pour les laitières, en complément du pâturage et avant d’entamer les silos de maïs et d’herbe », note Patrice Pierre. « Dans mon secteur, il se fait presque autant d’enrubannage que d’ensilage », a observé Jean-Luc Dupé, agriculteur à La Poitevinière dans les Mauges. Plus coûteux à la récolte, il présente l’avantage de posséder des lots de très bonne qualité et disponibles tout de suite.

S.H.

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