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Les vers de terre font leur show

Mardi 7 janvier, a eu lieu un ciné-débat au cinéville des Ponts-de-Cé. Des étudiants ont projeté le film de François Stuck, "Bienvenue les vers de terre", puis ont organisé un débat sur l'agriculture de conservation.

250 personnes étaient présentes pour visionner le film de François Stuck.
250 personnes étaient présentes pour visionner le film de François Stuck.
© AA

« On aurait dû choisir une salle plus grande », ironise François Bédu, co-organisateur de la soirée et étudiant en BTS Acse à l'ésa d'Angers. Avec 3 de ses camarades, il contacte Sarah Singla, agricultrice de l'Aveyron (08), à l'origine du film "Bienvenue les vers de terre". Ils sont très vite rejoints dans le projet par 3 étudiants ingénieurs et 3 agriculteurs en conservation du sol, puis soutenus par le réseau Base et la Chambre d'agriculture. Le film, qui n'avait jamais été projeté en Maine-et-Loire, a drainé pas moins de 250 personnes, dont deux tiers d'agriculteurs. Un débat a suivi la projection. De nombreux thèmes ont été abordés, notamment le manque de valorisation économique de l'agriculture de conservation. D'un point de vue commercial, l'agriculture de conservation est logée à la même enseigne que l'agriculture conventionnelle, alors qu'on estime la première souvent plus contraignante.

Pour François Bédu, « l'agriculture de conservation, c'est l'avenir de l'agriculture ». Ce fils d'agriculteur constate un réel engouement autour de la vie du sol, malgré une faible visibilité de ce type d'agriculture. Il affirme que « le labour enfouit les horizons supérieurs, qui sont aérobies. Ainsi, la richesse de la matière organique se retrouve en profondeur, difficilement atteignable par les plantes, et rapidement emportée par lixivation ». S'il n'avait jamais vu le film, il assure en avoir beaucoup appris. « Ma citation préférée traite de l'agriculteur de conservation, qui devient gestionnaire de l'agroécosystème et non plus simple exploitant ». Il espère que cet enjeu sera rapidement mis en avant, enjeu qu'il considère comme primordial pour la durabilité de nos systèmes agricoles. « La terre, on l'emprunte à nos enfants, on ne l'hérite pas de nos parents », conclut le jeune étudiant, s'inspirant de certains proverbes amérindiens.

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