Aller au contenu principal

Les vignerons réinventent les moyens de commercialisation

Quantité et qualité sont au rendez-vous du millésime 2020 en Anjou Saumur. Le Domaine de Bablut ne déroge pas à la règle. Avec les mesures de confinement, les vignerons bio cherchent de nouveau moyen pour commercialiser leurs vins.

© Domaine de Bablut

Le Domaine de Bablut, à Brissac Loire Aubance, doit à nouveau s’adapter aux nouvelles mesures de confinement. Sur plus de 50 hectares, Christophe Daviau et son fils Antoine produisent principalement Anjou Brissac, Anjou Blanc et Coteaux de l’Aubance. Le tout en agriculture biodynamique. « 50 à 55 % de notre production est vendue à des particuliers », explique l’actuel salarié et futur gérant du domaine, Antoine Daviau. Le premier confinement a été un premier coup dur.  Surtout que les portes ouvertes de leur domaine se tiennent le week-end de Pâques. Avec ces nouvelles mesures de confinement, « nous avons mis en place un système de drive et de livraison. On essaie de communiquer davantage sur les réseaux sociaux. » Pour les fêtes de fin d’année, les vignerons vont organiser une tournée de livraison. « A ce jour, nous n’avons pas encore déployé le comptage. » Autre manque à gagner : l’annulation des salons professionnels. « Tous les salons auxquels nous participons ont été annulés. C’est un autre coup dur. Mais il est difficile de le quantifier. » Le domaine fait partie de l’association Les Anges Vins, qui regroupe une vingtaine de vignerons d’Anjou. Le but : promouvoir par eux-mêmes leurs vins, leurs méthodes et leur philosophie de travail. Chaque année, l’association organise, fin novembre, un salon dédié aux particuliers à Saint Aubin de Luigné. Cette année, confinement oblige, le salon n’aura pas lieu. Mais les vignerons ne comptent pas s’arrêter là. « Nous avons proposé une nouvelle formule. Au lieu de se regrouper tous dans un même lieu, nos caves seront toutes ouvertes le même jour. » 13 caves seront donc ouvertes sur rendez-vous avec masque et gel hydroalcoolique, le samedi 28 novembre, de 10 h à 18 h. « En plus, nous allons envoyer à tous nos clients un catalogue avec une sélection de vins vendus par carton. Les clients pourront passer commande et nous allons mettre en place un système de drive le 5 décembre.»

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois