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Sécheresse
L’État traîne des pieds, les éleveurs angevins trinquent

Retard « inacceptable » du ministère à instruire le dossier calamités.

Surprise mercredi 13 octobre, le dossier du Maine-et-Loire n’était pas à l’ordre du jour de la Commission nationale calamités alors que tout semblait calé pour instruire le dossier français. Renseignements pris, le ministère avait bien reçu le dossier transmis dans les temps par la DDT mais n’avait pas jugé bon de l’inscrire à l’ordre du jour sous prétexte que les dossiers des autres départements n’étaient pas prêts.
« Cette situation est scandaleuse car les organisations agricoles du département, FDSEA, JA et Chambre d’agriculture en tête, ont tout mis en œuvre pour que le dossier soit instruit dans les temps afin d’obtenir une reconnaissance calamités au plus vite et pouvoir entamer des démarches pour obtenir un dégrèvement partiel de la TFNB », estime la FDSEA.
Jean-Paul Piet, secrétaire général de la FDSEA est irrité : « Nous avons fait le tour des parcelles sinistrées en août, nous avons tout mis en œuvre pour que le dossier du Maine-et-Loire soit complet pour la commission départementale d’expertise du 30 septembre et aujourd’hui on nous sort un argument qui ne tient pas la route. Ce n’est pas acceptable. Si l’État ne veut plus de dossiers calamités, qu’il l’annonce clairement et n’attende pas que les départements réalisent des dossiers complets nécessitant temps et investissements ».
Cette demande de reconnaissance calamités fait suite à une sécheresse qui touche le département. Les problèmes de fourrage sont énormes et ce dossier pouvait constituer une bouffée d’oxygène, principalement pour les éleveurs. Le ministère annonce un passage en commission début décembre. Quand on connaît ensuite les délais d’instruction d’une telle procédure, autant dire que les éventuels soutiens ne sont pas près d’arriver.


D. Boussiron

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