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Leur projet : injecter du gaz directement dans le réseau

Autour de La Pommeraye, 21 exploitations ont créé la SAS Loire Mauges énergie. Un projet collectif pour valoriser les effluents, diversifier les sources de revenus et contribuer à la transition énergétique.

De gauche à droite :  Philippe Launay, Le Mesnil-en-Vallée (lait et porc) ; Nicolas Grimaud, Bourgneuf-en-Mauges (lait) ; Ludovic Piou, Saint-Quentin-en-Mauges (canes reproductrices), Alain David, La Pommeraye (lait et viande) ; Jacques Rouiller, La Pommeraye (lait et porc).
De gauche à droite : Philippe Launay, Le Mesnil-en-Vallée (lait et porc) ; Nicolas Grimaud, Bourgneuf-en-Mauges (lait) ; Ludovic Piou, Saint-Quentin-en-Mauges (canes reproductrices), Alain David, La Pommeraye (lait et viande) ; Jacques Rouiller, La Pommeraye (lait et porc).
© AA

21 exploitations, soit une quarantaine d’éleveurs, ont décidé de mettre leurs forces et leurs deniers en commun pour monter une unité de méthanisation. Le projet était en réflexion depuis au moins 3 ans. C’est la possibilité d’injecter du gaz directement dans le réseau qui lui a donné un coup de pouce et qui a débouché sur la création de la SAS Loire Mauges énergie, en mai 2017. Le méthane devrait, si tout se déroule comme prévu, être produit à la fin de l’année 2020.

Fournir du gaz toute l’année

Le gaz sera directement injecté dans la canalisation qui vient d’être construite entre  Trémentines et Saint-Florent-le-Vieil pour alimenter, principalement, l’usine Lactalis de Saint-Florent. Les agriculteurs pourront ainsi fournir du gaz vert et local à la laiterie, mais aussi à d’autres consommateurs d’énergie potentiels, comme des zones d’activité.

Les exploitations concernées se situent dans un rayon de 5 à 6 km, elles couvrent quasiment toutes les productions animales : bovins lait et viande, porc, ovins, volailles de chair et volailles repro, lapins... Elles sont censées produire près de 40 000 tonnes d’effluents par an (22 000 tonnes de fumier, 18 000 tonnes de lisier), pour un projet de 125 m3 gaz/heure.  « L’intérêt, c’est de pouvoir valoriser le gaz à 100 % », explique Alain David, éleveur à La Pommeraye et président de la SAS. L’injection directe est en effet plus rentable que la cogénération. La contrainte principale, c’est d’être capable de produire du gaz de manière régulière toute l’année, même durant la période de pâturage (avril-mai-juin). Les agriculteurs prévoient d’ajouter de la paille et des couverts d’interculture et comptent bien rester autonomes sur leurs apports...

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 20 avril 2018.

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