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Eau
L’Èvre, rêve de versants

Dans le cadre du CPIE, un groupe de travail a confié au cinéaste Jean-Paul Gislard la réalisation d’un film sur l’Èvre.

Le cinéaste 
Jean-Paul Gislard.
Le cinéaste
Jean-Paul Gislard.
© D.Drouet
Suite à la consultation du public, en 2005, sur le bassin de l’Èvre, la nécessité d’une concertation de l’ensemble des riverains et habitants de la région est apparue nécessaire au CPIE* Loire et Mauges. Ainsi est né le projet d’un film fédérateur, à destination du grand public, adultes et plus jeunes, afin de les sensibiliser au thème de l’eau. Sachant, en filigrane, que la directive européenne impose un bon état écologique des eaux d’ici 2015. « Chacun a une vision très particulière de son territoire », indique le cinéaste Jean-Paul Gislard, qui venait avec un regard neuf sur la région. Au terme de 14 mois de tournage et de rencontres, un film de 70 minutes a été extrait des 700 heures de rushes. Les plans sont soulignés par un texte d’Yves Boiteau et une musique originale qui placera le spectateur « dans les conditions naturelles », en quelque sorte.

Richesse inestimable
Le film se veut un constat, sans complaisance certes, mais sans anathème. On y parlera des pratiques agricoles, des paysages, des stations d’épuration, des dépotoirs, du mitage des terres, de l’emprise des infrastructures, des orchidées…  « L’objectif de ce film n’est  pas d’accuser quiconque mais de faire prendre conscience de la richesse inestimable de ces lieux avec cette question : vous, gens des Mauges, que voulez-vous faire de ce territoire ? », indique Gérard Chevalier, agriculteur et élu au CPIE. L’histoire de la rivière et de son bassin, telle qu’elle est relatée dans le film ainsi que l’ont souhaité ses prescripteurs, ne se réduira pas à des problèmes d’étiage, de qualité de l’eau, d’accès et d’usages. Il ne se veut pas non plus nostalgique. Car de multiples éléments tissent un lien, autant qu’ils l’expliquent, entre un cours d’eau et ses habitants : la géologie, la religion, l’histoire, la littérature, les activités humaines… ont, chacune à sa place, quelque chose à voir, une résonance avec le milieu et le territoire. « Ce film est une invitation à se réapproprier la rivière pour lui redonner un futur », résume Jacques Boislève, qui faisait partie du groupe de travail, « et doit donner lieu à une discussion pacifiée ». Le film sera, dans un premier temps, projeté dans cinq communes (voir ci-dessous), en présence du réalisateur. Il sera suivi d’un débat. Une exposition de photos réalisées au cours du tournage sera proposée dans chaque commune la semaine précédant la projection.
Ce film pourra également servir de support pédagogique pour plus jeunes dans le cadre des animations proposées par le CPIE.
M.L.-R.


* CPIE : Centre permanent d’initiatives pour l’environnement. 
Projections. Mardi 13 novembre, à
20 h 30, salle de la Charmille à La Chapelle Saint-Florent. Vendredi 16 novembre, à 20 h 30, salle Bayard à Montrevault. Mardi 20 novembre, à 20 h, cinéma Jeanne d’Arc, à Beaupréau. Vendredi
23 novembre, à 20 h 30, salle du prieuré, à Saint-Macaire-en-Mauges. Mardi 27 novembre, à 20 h 30, salle Gérard Philippe, à Trémentines. 
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