Aller au contenu principal

Commercialisation
Lien direct entre la production et la grande distribution

Des associations de producteurs, avec TLC, livrent leurs productions directement à des grandes surfaces.

Soixante associations locales d'agriculteurs commercialisent leurs productions auprès d'une centaine de magasins Leclerc. À l'origine de ces relations de proximité, l'entreprise TLC, située à Châteauneuf-sur-Sarthe dont le PDG, Jacky Thomas, a développé l'idée dans toute la France après un premier partenariat avec l'enseigne de Pornic. L'idée est simple : mettre en relation des producteurs et le magasin pour valoriser les productions locales par le biais d'ani-mations ponctuelles (deux à trois par an) et l'approvisionnement régulier dans les rayons.

Une soixantaine de producteurs
L'association Produits du coin, présidée par Jean-Noël Rochard, producteur de légumes à La Poitevinière, a été créée en 2008, lors de l'ouverture du magasin de Chemillé. Une soixantaine de producteurs en fait partie. Pour le maraîcher, cette relation en direct avec une grande surface a permis au Gaec d'accroître les volumes, d'embaucher un salarié, d'acquérir du matériel plus performant. Il livre trois fois par semaine et se met d'accord avec le chef de rayon sur les prix. L'entreprise TLC s'occupe de la partie administrative, des documents de promotion et de communication, de la recherche de nouveaux débouchés, moyennant quoi chaque producteur verse une commission de 1,5 % sur le chiffre d'affaires HT. Le magasin en fait autant.
Parmi les réflexions de TLC, un projet de commercialisation de lait UHT enrichi aux oméga 3 avec cinq producteurs de lait de Loire-Atlantique. Un outil de transformation d'une capacité de 10 millions de litres de lait (et quinze millions à terme) est à l'étude pour accueillir les 3 millions de litres des cinq producteurs intéressés, "mais aussi pour de la prestation de services", indique Nicolas Childebrand, chargé de mission et l'un des seize ingénieurs agronomes de la structure. Pour qu'il aboutisse et qu'une contractualisation voie le jour, "l'implication de l'aval est indispensable", poursuit le chargé de mission. "Ensuite, cela peut aller très vite".

M. L.-R.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Il est urgent, de penser à vos vacances estivales

Vous avez un projet d'absence de votre entreprise entre le 15 juin et le 15 septembre 2025 ? L'anticipation de votre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois