Aller au contenu principal

Limousine
L’insémination artificielle pour améliorer la génétique du troupeau

L’EARL Ferme de la Boisse vieille à Daumeray a ouvert ses portes lors de l’AGdu syndicat de limousines.

L’éleveur est installé depuis 1997 à Daumeray, mais l’exploitation a bien évoluer depuis.
L’éleveur est installé depuis 1997 à Daumeray, mais l’exploitation a bien évoluer depuis.
© AA
Avec sa femme, Dominique Davy élève un troupeau de limousines avec 80 vêlages par an à Daumeray. Un élevage où la génétique a trouvé sa place depuis quelque temps. “Notre objectif est surtout d’avoir une facilité de vêlage mais aussi d’avoir une forte croissance jusqu’au sevrage”, explique Dominique Davy lors de l’AG du syndicat de la race. En index, l’Ifnais et l’Iserv sont donc privilégiés. Mais depuis peu, l’éleveur travaille aussi sur les qualités maternelles. Les vaches doivent avoir un index génétique AVel et ALait élevé. L’intérêt : “plus la vache produit du lait, mieux elle nourrit son veau, donc moins il y a besoin de les alimenter”, résume  Julien Fortin d’Élevage conseil Loire Anjou. Pour amener la génétique plus rapidement au cheptel, l’éleveur s’est lancé dans l’IA. “30 % des vaches et toutes les génisses ont été inséminées ainsi”. Si c’est concluant l’agriculteur poursuivra l’expérience. Autre technique pour améliorer son troupeau : “Toutes les génisses qui ne seront pas pleines partiront à l’abattoir”. Une solution “radicale” mais qui “permet de gagner du temps”.
Pour l’alimentation, l’EARL est en autonomie alimentaire. “C’est simple. Du maïs ensilage et de la luzerne pour les vaches. Et du maïs ensilage, des céréales, et des compléments azotés pour les taurillons”. Les vaches sont au pré au printemps. “Je dois améliorer mes prairies naturelles et mes prairies temporaires”, reconnaît Dominique Davy qui constate que les veaux d’automne sont moins gros que ceux de printemps.

Un salarié à temps partiel
Dominique Davy emploie aussi un salarié à temps partiel par le biais du Ged 49. “Le salarié travaille 40 % du temps chez moi et 60 % chez un autre agriculteur”, indique l’éleveur. “L’avantage avec le Ged 49, c’est que je n’ai pas besoin de m’occuper de tout ce qui est administratif”. Autre spécificité de l’exploitation, pas d’investissement dans du matériel agricole pour les cultures. L’éleveur préfère adhérer à plusieurs Cuma pour réaliser ses travaux agricoles. “Nous avons déjà assez investi dans nos nouveaux bâtiments”. Un pour l’élevage et un pour le stockage en 2004.”           
H. R.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois