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Élections
« L’organisation économique des producteurs doit rester une priorité »

À quelques semaines des présidentielles, Jean-Michel Lemétayer exhorte les candidats à se prononcer sur la politique agricole.

Qu’allez-vous demander aux candidats à l’élection présidentielle ?
J.-M. L :
J’ai attendu la fin des résultats aux chambres pour solliciter des rencontres avec les principaux candidats. Nous voulons connaître leur véritable ambition pour l’agriculture et ses paysans. Aucun des candidats ne peut ignorer ce que notre profession représente en terme économique et social. Chaque candidat doit comprendre que nous avons besoin de lisibilité en matière de politique agricole. Au plan national, les candidats doivent aussi admettre que si l’on veut une agriculture performante, attractive, installant des jeunes, cela passe impérativement par une politique, des objectifs et des moyens.

Des candidats proposent de transférer certains financements du premier pilier de la Pac vers le second. Qu’en pensez-vous ?
Il faut arrêter de laisser croire que l’on va compenser les baisses de prix par le second pilier. Soit les prix agricoles remontent et on a moins besoin du premier pilier. Soit les prix agricoles se rapprochent de prix mondiaux bas et dans ce cas, des compensations économiques de baisses de prix sont indispensables. Ce qui n’empêche pas de soutenir toutes les démarches qui tournent autour de l’environnement et des nouveaux débouchés. Autre dossier sur lequel nous devons rester vigilants : la renationalisation de la Pac à laquelle je suis totalement opposé.

Craignez-vous l’examen de santé de la Pac en 2008 et l’échéance 2013 ?
Évaluer la politique agricole européenne est indispensable. Mais il ne faut pas transformer ce bilan de santé en une nouvelle réforme. Par ailleurs, nous avons besoin d’un renforcement des organisations économiques des producteurs. C’est la condition pour que l’agriculture ne soit pas soumise au libéralisme outrancier des marchés. Il faut aussi des mécanismes de gestion des risques.

Vous appelez à repartir sur des bases nouvelles à l’OMC. Qu’est-ce que cela signifie ?
Avant d’entrer dans de nouvelles négociations, voyons quels sont les efforts des autres partenaires. Notre approche n’est pas de sortir l’agriculture de l’OMC même si elle a des spécificités. Justement, ayons la volonté de traiter l’agriculture, le marché international des produits agricoles et agro-alimentaires par grandes régions du monde. Et surtout avoir pour principe de base la souveraineté alimentaire.   
RECUEILLI PAR L.B. ET H.G.

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