Aller au contenu principal

Mammites, manque de lait... et si c'était les désordres électriques ?

Une vingtaine de participants à La Séguinière, le 18 janvier et autant à La Membrolle-sur-Longuenée, le 19, pour les journées organisées par le GDS. Le thème de l'électricité en élevage interpelle les éleveurs.

« Il est impératif de relier les installations de traite à la prise de terre du compteur, d'autant plus qu'on est en milieu humide », souligne le vétérinaire Pascal Holleville, directeur du GDS 44.
« Il est impératif de relier les installations de traite à la prise de terre du compteur, d'autant plus qu'on est en milieu humide », souligne le vétérinaire Pascal Holleville, directeur du GDS 44.
© AA

« Je ne comprenais pas. 10 % de mes vaches étaient touchées par des mammites, et la production journalière plafonnait à 25 kg de lait maximum. Nous avons fait faire des analyses de bouses, des analyses de panse, des analyses d'air... Cela n'a rien donné. Le vétérinaire est venu à plusieurs reprises », raconte Christophe Rétif, un des associés du Gaec de l'étang à la Membrolle-sur-Longuenée (commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou). Et si ces dysfonctionnements étaient liés à des désordres électriques, à des courants dits vagabonds ou parasites ?, s'est alors demandé le vétérinaire. Il a proposé à l'éleveur de faire intervenir un géobiologue. Ce  spécialiste a réalisé un diagnostic. « Nous nous sommes rendus compte de plusieurs problèmes. En salle de traite, les vaches recevaient des décharges électriques. Sur les points d'abreuvement, elles subissaient des décharges, ce qui fait qu'elles ne buvaient pas suffisamment et ne mangeaient pas assez non plus », poursuit Christophe Rétif.

Un investissement de 2 000 euros vite récupéré
L'installation électrique a été complètement revue : « entre l'intervention du géobiologue, environ 600 euros, et les travaux, - que j'ai réalisés moi-même sur trois semaines -, j'ai dépensé environ 2 000 euros. Je n'aurais jamais imaginé faire ce genre de travaux pour l'exploitation, mais deux ans après, je ne regrette pas du tout ». L'investissement a été récupéré
« en 3 mois ». Le bénéfice est clair pour l'élevage : « les vaches n'ont plus de mammites, elles font du lait, dans les 28 - 29 kg,  et psychologiquement, on est mieux ! », témoigne Christophe Rétif, soulagé que ces problèmes électriques soient désormais corrigés.
Concrètement, une deuxième prise de terre a été installée dans la stabulation. Une tranchée a été creusée pour placer un fil de cuivre qui court sur une grande surface de la stabulation pour établir davantage de contacts avec la terre. Des points d'eau en profondeur, détectés par le diagnostic, créaient en effet des désordres électriques.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 27 janvier 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois