Aller au contenu principal

Fusion
Mariage entre les coopératives tabacoles de l’Ouest et du Nord

Loire-Tabac et Nord France Tabac s’associent pour soutenir la production.

Bernard Pollet, président de Nord France Tabac, Jacques Baudoin, président national et Jean-Pierre Cochard, président de Loire-Tabac.
Bernard Pollet, président de Nord France Tabac, Jacques Baudoin, président national et Jean-Pierre Cochard, président de Loire-Tabac.
© AA
La création de la nouvelle coopérative Nord et Loire-Tabac a été officialisée mardi à Juigné- sur-Loire. Résultant de la fusion de Loire-Tabac et de Nord France Tabac (Nord-Pas-de-Calais et Picardie), elle rassemble 149 producteurs, dont 102 de l’Ouest, et couvre 19 départements. Son siège social est à Trélazé, dans les bureaux de l’ex-Loire-Tabac. Les caisses d’assurances des deux coopératives, fusionneront, elles, à la mi-mars prochain. Objectif de ces rapprochements : « Mettre en commun les moyens administratifs, de production, de suivi technique  », a expliqué Bernard Pollet, président de la Coopérative du nord. Et cela pour promouvoir efficacement la production.

Manque de producteurs
Depuis une vingtaine d’années, le nombre de planteurs diminue comme peau de chagrin. Il en reste 3 000 en France. Les adhérents de Loire-Tabac, qui étaient 450 dans les années 90, sont aujourd’hui une centaine. « Nous recherchons des producteurs, insiste Jean-Pierre Cochard, président de Loire-tabac. Le potentiel est là : l’Europe ne produit que 30 % de ce qu’elle consomme et la consommation mondiale est en croissance, notamment en Inde ou en Chine ». Pour le responsable professionnel, l’idéal serait de « produire ce que l’on consomme » en Europe. Mais pour l’heure, la réforme de la Pac et l’instauration du découplage a plutôt eu pour effet de faire fondre les récoltes. « La Grèce , qui a choisi le découplage à 100 %, est passée de 150 000 à 30 000 tonnes ». En revanche, l’Italie, l’Espagne et la France qui ont choisi le recouplage à 100 %, ont connu une moindre hémorragie. Autre frein à la production en France : le coût élevé de la main-d’œuvre et le niveau
des investissements, environ 250 000 euros pour 10 hectares de tabac.

Spécialiser et mécaniser
L’avenir de la production est dans la spécialisation et son corollaire, la mécanisation, assure Jean-Pierre Cochard. Les productions à 1 ou 2 hectares disparaissent progressivement au gré des départs en retraite et les jeunes qui s’installent aujourd’hui investissent pour des surfaces de 10 à 15 hectares. Des investissements à coup sûr rentabilisés, dans la mesure où le tabac reste une production à forte valeur ajoutée. 10 % de la surface de l’exploitation cultivées en tabac peuvent représenter jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires.
S.H.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois