Aller au contenu principal

Mobilisation de la profession

Un troisième cas déclaré en Maine-et-Loire, le 23 janvier, rappelle l’importance de la prévention.

Pascal Gallard a réuni un groupe de travail sur la conduite à tenir face à la FCO.
Pascal Gallard a réuni un groupe de travail sur la conduite à tenir face à la FCO.
© AA
Le 23 janvier, un troisième cas de FCO était découvert en Maine-et-Loire à Saint-Crespin-sur-Moine, une semaine après celui de La Poitevinière. Face aux légitimes interrogations des éleveurs, les responsables professionnels continuent de se mobiliser. L’objectif : limiter individuellement et collectivement l’impact de la maladie dans les élevages.

En tant que président de l’Établissement départemental d’élevage (EDE), vous venez de réunir un groupe de travail sur la conduite à tenir face à la FCO. La situation est-elle si grave ?
Pascal Gallard : La situation est préoccupante car la maladie a, là où elle sévit fortement, des conséquences graves pour les exploitations concernées. Notre devoir est d’éviter que cette maladie soit aussi virulente en Maine-et-Loire. Dans l’immédiat, le département est peu atteint puisque le cas d’Allonnes est maîtrisé, celui de La Poitevinière est un cas en milieu confiné (dans un bâtiment fermé) à une période de quasi inactivité vectorielle. Ce cas a créé un nouveau périmètre interdit qui rend obligatoire réglementairement une désinsectisation sur tout le périmètre et ce malgré la période et le peu de présence de l’insecte vecteur de la maladie. Le troisième cas ne change rien aux périmètres réglementés.

Faut-il désinsectiser partout et tous les animaux ?
Réglementairement, la désinsectisation est obligatoire sur les périmètres interdits, mais ce qui nous paraît fondamental est de limiter au maximum la popu-lation des insectes vecteurs et donc de mieux cibler nos interventions. Nous préconisons de traiter en priorité : les animaux introduits venant de zones infectées, les larves (et c’est actuellement la bonne période pour les traiter dans les bâtiments), les animaux sensibles en particulier les ovins dans les zones à risque (près des foyers infectés et des zones humides).
Par contre, dès que les températures s’élèveront, alors la désinsectisation générale sera nécessaire pour limiter la diffusion de la maladie et aussi limiter ses conséquences puisqu’il est avéré que la maladie est d’autant plus grave que les animaux sont exposés à de multiples piqûres.

Pensez-vous prendre d’autres mesures préventives ?
Dans les périmètres interdits, les pouvoirs publics ne maintiennent pas les élevages sentinelles qui, jusque-là, ne sont faits que dans les zones indemnes et les zones limitrophes pour respecter les règles imposées par les importateurs. Nous pensons que ces élevages et la surveillance des insectes par piégeage devraient aussi servir pour un meilleur suivi de la maladie et une meilleure information des éleveurs. Grâce à l’effort du GDS, va être mis en place dès maintenant le même principe là où ces mesures ont été abandonnées et autour des trois foyers. Nous pensons ainsi mieux suivre et mieux maîtriser la maladie au printemps. Nous cherchons aussi à diminuer les coûts de la désinsectisation afin que ce ne soit pas un frein à la lutte contre la maladie.
S.D.

Une page de conseils pratiques sera publiée dans l’Anjou agricole de la semaine prochaine.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Il est urgent, de penser à vos vacances estivales

Vous avez un projet d'absence de votre entreprise entre le 15 juin et le 15 septembre 2025 ? L'anticipation de votre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois