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Lait
Mobilisation pour une répartition équitable de la valeur ajoutée

Plus de 150 éleveurs se sont retrouvés dans les principales grandes surfaces angevines pour une action de sensibilisation à la veille de la rencontre interprofessionnelle nationale.

Dans une trentaine de grandes surfaces de Maine-et-Loire  les producteurs ont rencontré, statistiques en main, les responsables de magasins ou des rayons crèmerie et ont sensibilisé les consommateurs sur les marges réalisées par la grande distribution (ici, à Angers).
Dans une trentaine de grandes surfaces de Maine-et-Loire les producteurs ont rencontré, statistiques en main, les responsables de magasins ou des rayons crèmerie et ont sensibilisé les consommateurs sur les marges réalisées par la grande distribution (ici, à Angers).
© Anjou agricole
Le prix que nous obtenons diminue depuis cinq ans. Pendant ce temps, les marges de la grande distribution ont augmenté et elle continue d’en vouloir encore plus ». À la veille de la rencontre prévue ce vendredi 15 décembre entre la FNPL*, les transformateurs et les distributeurs, qui doivent examiner l’évolution des prix industriels et de grande consom-mation, les producteurs de lait de toute la France sont allés chercher le soutien des consommateurs pour peser dans cette négociation décisive. De cette rencontre nationale pourrait en effet émerger une hausse du prix du lait pour 2007 (lire ci-dessous l’interview d’Alain Cholet). C’est le souhait vivement affirmé des producteurs, qui ne cessent de dénoncer l’augmentation desmarges réalisées par la distribution, au détriment de la rémunération des éleveurs. Cette mobilisation, courtoise mais ferme, constituait un avertissement à l’intention de la grande distribution et pourrait être suivie d’autres actions si la production n’obtenait pas satisfaction. En Maine-et-Loire, elle a eu lieu vendredi 8, dans une trentaine de grandes surfaces. Les producteurs laitiers y sont allés en nombre, à la rencontre des responsables de magasins et des consommateurs. Alors que certains effectuaient des relevés de prix, d’autres entamaient le dialogue avec des clients, auprès desquels ils ont en général trouvé un appui et un écho favorables. Des tracts “Pour un prix du lait équitable”, “Le lait, la France aux 1 000 fromages”, “Je soutiens les éleveurs” sont allés garnir les chariots et différents rayons. « Vous faites la bataille par rapport à vos concurrents, pas pour le consommateur », a lancé Yves Beaupère au responsable du Leclerc d’Angers. Pour le responsable syndical, venu avec une quinzaine d’éleveurs des cantons de Châteauneuf-sur-Sarthe et du Louroux-Béconnais, c’est le respect du producteur qui est bafoué dans le fonctionnement actuel. Le relevé de prix a révélé dans ce magasin, par exemple, l’existence de prix cassés sur des fromages de chèvre (une brique de 180 g à 1,01 euro) : « À tirer tout le temps les prix vers le bas, vous allez décourager les éleveurs », a dénoncé Christian Huet, responsable de la section bio de la FDSEA.
S.H.

*Fédération nationale des producteurs de lait.
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