Aller au contenu principal

Nappes phréatiques : un bilan 2018 rassurant

2018 a été l’année du retour à la normale pour le niveau des eaux souterraines en Anjou. En dépit d’un second semestre assez sec, les nappes ont eu le temps de se recharger.

Carte hydrogéologique simplifiée du Maine-et-Loire, avec la localisation des principaux réservoirs d’eau souterraine.
Carte hydrogéologique simplifiée du Maine-et-Loire, avec la localisation des principaux réservoirs d’eau souterraine.
© BRGM

Fin 2017, nombreux furent les agriculteurs angevins à demander leur raccordement au réseau public de l’eau. En particulier dans l’ouest du Maine-et-Loire. Les niveaux des nappes phréatiques « étaient inférieurs aux moyennes saisonnières, frôlant même les minima historiques de 2005 », rappelle Emmanuelle Rouxel, hydrogéologue au Bureau régional des ressources géologiques et minières (BRGM).
Les usages agricoles de l’eau (irrigation, process, abreuvement) avaient donc été impactés.
« Si les ressources sont trop faibles, elles ne remplissent plus leur rôle de soutien des cours d’eau de surface », analyse Emmanuelle Rouxel. Un an plus tard, l’inquiétude n’est plus de mise. « La recharge des nappes souterraines a commencé avec quatre mois de retard, en février 2018, mais elle s’est opérée ensuite avec une belle amplitude », grâce aux pluies de mars-avril et de juin. Et depuis fin novembre, la plupart des niveaux remontent lentement, mais sûrement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois