Aller au contenu principal

Economie circulaire
NoFilter recycle les écarts de tri

Lancée en 2019, la start-up NoFilter achète des écarts de tri à des agriculteurs partenaires, principalement en Val de Loire. Ces fruits et légumes “moches” sont transformés en jus.

Le 20 juillet, trois coop, Gerfruit, Kultive et Océane, sont entrées au capital de la start-up NoFilter. La signature a eu lieu à Terra Botanica à Angers.
© NF

Lutter contre le gaspillage alimentaire, procurer un revenu supplémentaire aux producteurs et proposer un produit sain aux consommateurs, tels sont les engagements de l'entreprise NoFilter, qui valorise les écarts de tri, les invendus ou produits en conversion, en fruits et légumes. Depuis 2019, environ 100 tonnes de tomates, pommes, carottes et concombres ont été valorisées. Près de 150 producteurs fournissent la matière première, dont la société angevine Pomanjou, une des premières à participer au projet.
Mardi 20 juillet, une étape supplémentaire a été franchie, puisque 3 coopératives qui fournissent des fruits et légumes à NoFilter, ont fait leur entrée dans le capital de la start-up. Il s'agit de Gerfruit, coopérative de Chenu (Sarthe), avec 40 producteurs, Kultive, de Sandillon (Loiret) qui rassemble 50 producteurs de fruits et légumes et Océane, de La Chevrolière (Loire-Atlantique), qui regroupe 49 agriculteurs, dont beaucoup de producteurs de tomates.
Par cette implication du maillon production, NoFilter va pouvoir sécuriser encore davantage son approvisionnement et asseoir sa présence dans la grande distribution. A ce jour, les produits sont principalement distribués dans le réseau Carrefour à Paris, ils le seront bientôt dans les magasins Casino. Un réseau de distribution reste encore à développer dans l'Ouest.  
« Nous cherchons à apporter des solutions de valorisation aux agriculteurs français, souligne Marin Mulliez, fondateur de NoFilter. La démarche a commencé avec des producteurs du Val de Loire et l'idée est de dupliquer le modèle ailleurs, notamment en Provence et dans le Sud-Ouest, pour toucher d'autres filières  comme les fruits rouges, les raisins, les agrumes... ». Et NoFilter ne compte pas s'arrêter aux jus, mais proposera à l'avenir des purées, sauces, soupes et autres produits.  
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois