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Elevage
Normandes : bientôt le retour sur les rings

L’association des éleveurs normands de Maine-et-Loire a tenu son assemblée générale mercredi 15 juin à Sœurdres. Au programme : la nouvelle indexation et le retour des concours.

Le nouveau bureau de l’association des éleveurs normands du Maine-et-Loire : de gauche à droite, Joseph Lambert, vice-président ; Jean-Pierre Cassin, président ; Rémy Corbet, vice-président ; Daniel Boumard, secrétaire. (Absent sur la photo : Sylvain Lhériau, trésorier).
© AA

Après 16 années de présidence, l’éleveur d’Andrezé, Joseph Lambert, a passé la main au mois de décembre dernier à Jean-Pierre Cassin, éleveur maugeois aussi, qui dirige avec son fils Pierre le Gaec Normande Passion, à Bégrolles-en-Mauges. C’est donc autour d’une équipe en partie renouvelée que se sont retrouvés les adhérents à l’association des éleveurs normands 49, au Gaec Malibois. La structure compte à ce jour 35 adhérents.


Génétique : le Single step rebat les cartes
à l’ordre du jour, la présentation de la nouvelle  méthode de calcul de l’indexation Single step, par Amandine Launay, chef de projet évaluations génétiques bovins laitiers à l’Institut de l’élevage. Le Single step intègre les pedigrees, les performances et les génotypes en une seule étape (traduction de single step) et doit devenir la nouvelle méthode de référence internationale. Son principe ? Cette nouvelle méthode, mise au point par l’ensemble des structures liées à la recherche et développement dans le domaine de la génétique, réunit un triple objectif : corriger les biais d’indexation qui se sont créés depuis le début de l’indexation génomique ; augmenter les écarts-types afin de mieux cerner les qualités et les faiblesses d’animaux génotypés ; améliorer la précision des indexations avec une meilleure corrélation entre les index annoncés et les performances des individus.


Mais en pratique, elle bouscule les habitudes. En effet, entrée en vigueur pour les indexations d’avril dernier, le Single step suscite de nombreuses interrogations de la part des éleveurs, qui ont constaté des changements importants dans les classements d’animaux et d’élevages. Cela peut-être source de « démotivation », explique Jean-Pierre Cassin : « comment faire comprendre à des éleveurs qui ont investi dans la sélection génétique depuis 20, 30, 40 ans et eux-mêmes ont investi des sommes conséquentes dans la recherche et développement au travers de structures de la génétique, que leur Isu est passé pour certains de la 20ème à la 500ème place au classement racial ? ». Mêmes interrogations pour « des vaches confirmées qui se retrouvent du jour au lendemain avec des index qui ont chuté et qui ne sont plus intéressantes pour le schéma, alors que les éleveurs ont investi dans de la semence sexée ou de la transplantation ». Les éleveurs sont donc encore dans l’attente d’éclaircissements.


Chemillé, Challans, Rennes, Cournon  
Après deux années sans compétition, les éleveurs passionnés de concours vont pouvoir revenir sur les rings. Le programme de la rentrée sera riche, avec d’abord  Festi’élevage, le départemental de Chemillé, les 3 et 4 septembre. 50 animaux y sont attendus. Suivra l’inter-régional normand à Challans, en Vendée, du 9 au 11 septembre, où le Maine-et-Loire disposera d’une quinzaine de places. Puis le Space, du 13 au 15 septembre à Rennes et  un peu plus tard, le Sommet de l’élevage, du 4 au 7 octobre à Cournon-d’Auvergne. « Il va désormais falloir remotiver les troupes, car deux  années sans concours, c’est énorme, souligne Jean-Pierre Cassin. Entre-temps, il y a eu des évolutions dans nos exploitations, des départs en retraites. Mais heureusement aussi, des installations de jeunes très motivés ».

S.H.

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