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Où est la vraie urgence ?

Le conseil fédéral de la FDSEA se tient le 29 septembre. Jean-Marc Lezé, secrétaire général explique l'importance d'un engagement collectif.

Jean-marc Lezé, Secrétaire général de la FDSEA.
Jean-marc Lezé, Secrétaire général de la FDSEA.
© AA
Moment traditionnel de la rentrée, le conseil de la FDSEA est aussi un temps fort qui rassemble les présidents communaux. C’est un lieu de débat et de bilan des actions en cours. Car l'activité de la FDSEA ne se résume pas à la parution de communiqués de presse.
C'est sur le terrain, dans la réalité de dossiers parfois épineux qu'elle s'apprécie. Je n'en citerais que quelques-uns : les deux années de sécheresse et leur reconnaissance en calamités agricoles, la gestion de l'eau, l'organisation des filières et de la contractualisation, l'emploi, etc. Mais le sérieux et la pertinence d'une structure comme la nôtre s'évaluent également à sa capacité d'analyse et de prospective, à sa force de propositions. C'est de cela aussi qu'il a été question lors de notre conseil fédéral.
Car de quoi notre monde agricole a-t-il besoin aujourd'hui ? Où se trouvent les solutions pour les agriculteurs à l'heure des restructurations industrielles de nos filières agricoles, dans un contexte économique de plus en plus instable ? Pouvons-nous raisonnablement imaginer nous en sortir individuellement ? Pouvons-nous seulement l'accepter ?
Je pense que nous avons besoin de responsables économiques et syndicaux  lucides qui aient une vision de l'intérêt collectif. De responsables économiques et syndicaux qui sachent faire fi des ambitions personnelles et des rivalités d'ego. C'est l'intérêt du plus grand nombre, sur les territoires et dans les filières, qu'il faut viser. C'est là qu'est la vraie urgence pour les paysans.
C'est là le défi que nous voulons relever. Car à défaut, ce sont les grands groupes, européens ou mondiaux, leurs euros ou leurs dollars, peut-être même leurs yuans, qui viendront arbitrer nos petites querelles stériles.
C'est de cela dont nous parlons au conseil fédéral.
De l'importance de cet engagement collectif pour retrouver des performances économiques et sociales durables.Y compris dans la coopération. Dominique Dutartre témoigne de son expérience dans Champagne Céréales. Et, il ne fait que confirmer que nous sommes plus forts ensemble.

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