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Pallier le manque de fourrage avec des protéines

A Valanjou, Michaël Benoist a décidé d’implanter un méteil protéagineux. échaudé par les dernières années difficiles pour le maïs ensilage, il diversifie son apport en fourrage.

© AA

Sur son exploitation située à Valanjou, Michaël Benoist n’a pas eu, cette année, de bons rendements en maïs ensilage. Comme en 2018. Alors, l’agriculteur a décidé de faire 3,5 ha de méteil protéagineux, pour nourrir son troupeau de limousines.


Au moins 10 tMS/ha ?
Un choix logique pour cet agriculteur, installé en 2000, qui s’initie aux techniques culturales simplifiées. « Le méteil, cela me permet de diversifier ma ressource fourragère à moindre coût, estime-t-il. Cela vient en complément de l’ensilage de maïs et de l’ensilage d’herbe ». Semé lundi dernier avec un semoir Sulky de la Cuma de la Planche Neau, les semences sont fermières. Derrière le tabac, ce méteil de féverole, triticale et pois devrait apporter une sécurité supplémentaire pour l’élevage en cas de sécheresse. Avec 60 kg/ha de triticale et  60 kg/ha de féverole/pois, la stratégie est à l’étouffement. « En semant dense, et avant la pluie, on a plus de chances que ça réussisse », analyse Michaël Benoist. Ce dernier espère en tirer au moins 10 tMS/ha. Derrière la récolte en juin, un moha devrait être implanté. Et les reliquats azotés laissés par le méteil ne déplairont sûrement pas à l’éleveur.


Diversifier pour assurer son approvisionnement
« Le but, c’est d’ensiler au bon stade, de manière à maximiser la valeur. Mais c’est la première année que je réalise ce méteil », confie-t-il. Une idée qui a germé dans son esprit en se renseignant sur l’agriculture de conservation des sols. « J’avais vu qu’on pouvait associer aisément du triticale et des légumineuses, et qu’en cas de résultats satisfaisants, la valorisation en ensilage était possible. J’ai donc essayé en direct cette année, on verra ce que ça donne ! », narre le valanjevin. La diversification est le maître-mot dans cette exploitation. Si l’éleveur dispose de l’irrigation, l’eau est conservée pour le tabac, culture à haute valeur ajoutée. « Le maïs, c’est compliqué en année sèche sans eau. Plutôt que de persister et d’engager de grosses sommes, mieux vaut diversifier à moindre coût », résumé Michaël Benoist. Le soir de son semis, une pluie fine s’est abattue sur son méteil. 7 mm, de bon augure pour la suite.

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