Aller au contenu principal

Elevage
Pas de souveraineté sans prix rémunérateur

A Saint-Michel et Chanveaux, Pierre Aillerie et son frère Julien ont sécurisé leur débouché viande en s’engageant contractuellement avec la SVA Jean Rozé.

Pierre Aillerie se dit aujourd’hui « satisfait » de son revenu, qu’il met aussi en balance avec les quelques avantages que lui procurent son métier.
© AA

Un reportage dans le cadre de Festi'élevage 2022.

Installés depuis 2011 pour Julien et 2016 pour Pierre sur l’exploitation familiale, l’élevage allaitant constitue de loin l’atelier principal avec 105 vêlages par an, en charolaise. « Nous engraissons toutes les femelles et nous vendons une vingtaine de mâles par an en repro, le reste en broutards » indique Pierre Aillerie. Ayant bénéficié du travail de sélection de leur père, qui avait acheté ses premières charolaises en 1994, les deux frères poursuivent aujourd’hui le travail sur la valeur génétique de leur troupeau. « Nous faisons 25 % d’IA avec Evolution, et nous faisons partie du schéma de sélection » justifie Pierre, qui participe par ailleurs régulièrement aux concours locaux et régionaux de la race, et va même présenter pour la première fois 2 animaux début octobre au National Charolais qui se déroulera au Sommet de l’élevage.
« Nos axes de sélection se font sur 2 critères principalement : nous recherchons d’abord des animaux calmes pour les manipuler, et nous axons sur du typé mixte-viande pour nos clients en repro ». Et les résultats sont là : depuis le début de l’année, l’élevage a vendu 37 vaches pour un poids moyen carcasse de 517 kg.


Les éleveurs vous disent MERCI !
Mais avoir les plus belles vaches n’est pas le but ultime des deux jeunes éleveurs. « Certes, on est des passionnés, mais l’important est de pouvoir en vivre » lance Pierre Aillerie. Pour cela, les associés ont misé sur une stratégie d’investissements matériels et bâtiments « très raisonnable » :  « Nous avons principalement réaménagé et rénové l’existant, sauf un bâtiment de 40 places que nous avons construit en 2017 pour les vêlages d’automne. Pour le reste, nous travaillons beaucoup en Cuma. Le tracteur le plus récent que nous ayons date de 2008 ». Une maîtrise des charges donc, qui se cumule avec la recherche de débouchés valorisants, tels que le contrat conclu en 2019 avec la SVA Jean Rozé, pour la marque “Les éleveurs vous disent MERCI !” commercialisée chez Intermarché.

Lire la suite dans l'Anjou agricole du 2 septembre 2022.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois