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Pascal Gallard : “Accompagner la diversité des élevages”

Pascal Gallard, 58 ans, se présente pour un 3ème mandat à la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, sur la liste FDSEA-JA. Il veut continuer à s’investir pour défendre et accompagner un monde de l’élevage en forte mutation. Portrait.

Pascal Gallard, éleveur laitier en EARL avec sa femme à Saint-Florent-le-Vieil en Maine-et-Loire.
Pascal Gallard, éleveur laitier en EARL avec sa femme à Saint-Florent-le-Vieil en Maine-et-Loire.
© AA

« Le rôle d’une Chambre d’agriculture, c’est avant tout d’accompagner, en toute indépendance, l’agriculteur dans son autonomie de décision », considère
Pascal Gallard. Ses premières prises de responsabilités remontent en 1987, avec les cercles de gestion au CRDA et la Cuma locale. Président du CRDA des Mauges de 2001 à 2011, l’éleveur est élu à la Chambre d’agriculture depuis 2007, en charge de l’élevage et de l’EDE*, devenu régional au 1er janvier 2018.

Expérimentation et formation
L’éleveur des Mauges préside aussi la SAS lait de la ferme des Trinottières : « un site d’expérimentation pour les éleveurs et la filière laitière, et un support de formation pour les futurs éleveurs et salariés d’élevage ». Agrilia a rejoint le site en 2017 : « cela permet une réelle synergie entre les équipes. Les jeunes en formation, toujours plus nombreux notamment en CS**, apprécient l’alternance théorie-pratique ».

Autre dossier suivi par Pascal Gallard, celui des calamités agricoles.
« Suite à la sécheresse de 2017, 500 exploitations des Mauges ont pu recevoir en moyenne 3 500 € et je tiens à souligner ce travail collaboratif, chacun dans son rôle, avec l’administration DDT et DDfip ». Un autre exemple de “travail de l’ombre” qui bénéficie à tous.
Plus localement, il siège à la commission locale de l’eau du Sage Evre-Thau-Saint-Denis, où qualité et quantité d’eau sont des sujets majeurs. Conscient des mutations à l’œuvre en élevage, notamment avec le virage du numérique, l’élu estime qu’on a « la chance d’avoir une diversité de modèles d’élevage. C’est une richesse qu’il nous faut préserver car adaptée à la fois à la demande variée du consommateur, mais aussi au paysage, à l’environnement et à l’entretien qu’il nécessite ».
Pascal Gallard en est convaincu, l’élevage constitue un capital qui contribue à l’économie, à l’environnement et à la dynamique d’un territoire et « l’ensemble des concitoyens doit en percevoir la nécessité pour  nous, et surtout pour les générations futures ».
S.H.
*établissement départemental de l’élevage. **Certificats de spécialisation.

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