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VITICULTURE
Petite récolte : Interloire va devoir se serrer la ceinture

L’interprofession va récolter moins de CVO que par le passé.

De gauche à droite :  Jean-Martin Dutour, président de l’interprofession, Benoit Stenne, nouveau directeur général, Gérard Vinet, président du bureau de Nantes et Olivier Brault, président du bureau d’Angers.
De gauche à droite : Jean-Martin Dutour, président de l’interprofession, Benoit Stenne, nouveau directeur général, Gérard Vinet, président du bureau de Nantes et Olivier Brault, président du bureau d’Angers.
© AA

La quasi-totalité du budget d’Interloire, l’interprofession des vins de Loire, est constituée des Cotisations volontaires obligatoires (CVO) perçues sur les hectolitres vendus. La petite récolte de 2012, commune à tous les vins du val de Loire, a déjà réduit le budget pour l’année civile 2012. Il en sera de même pour 2013.
“Notre budget prévisionnel est de 7,7 M€ pour 2013. Il était de 7,85 M€ en 2012, alors qu’une année normale, nous tournons plutôt à 8,5 M€”, commente Jean-Martin Dutour, le président de l’interprofession, à l’issue de l’assemblée générale qui s’est tenue à Vertou, le 18 décembre dernier.
Pour autant, Interloire va continuer d’exercer ses missions, la plus importante  étant la communication, qui représente selon les années, 75 à 90 % de son budget. “Nous avons fait des choix”, commente Jean-Martin Dutour. Choix de légères restrictions (moins de pays touchés par la communication à l’export), mais surtout choix stratégiques, correspondant à la demande forte des appellations de faire davantage de communication individuelle, et moins de communication générique sur la Loire. Un appel d’offres est d’ailleurs lancé sur ce thème à des agences pour qu’elles mettent en place un “système de communication” respectant cette orientation.
Le retrait de deux appellations de l’interprofession, les Fiefs vendéens (janvier 2013) et Montlouis (janvier 2014) a également été acté lors de cette assemblée générale. L’impact financier est faible (respectivement 60 000 et 70 000 € de CVO), mais l’impact symbolique est plus important (après le départ de Bourgueil il y a deux ans).
Les responsables d’Interloire ont toutefois rappelé que leur ambition était bien de rassembler les appellations, de construire une image, d’avoir une vision globale et à long terme. “Nous restons ouverts à tous ceux qui veulent nous rejoindre”.

Catherine Perrot
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