Aller au contenu principal

Arboriculture
Peu de fruits à noyaux à récolter à cause des gelées d’avril

Mercredi 25 mai, une première mission d’enquête calamités s’est déplacée dans plusieurs vergers du Maine-et-Loire pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par le gel de début avril.

Les services de l’Etat avec un comité d’experts, se sont rendus dans des vergers de fruits à noyau du Maine-et-Loire, le mercredi 25 mai au matin. Le constat est sans appel : le gel a causé de lourds dégâts sur les cerisiers, les pruniers, les pêchers et les abricotiers...

Les services de l’état ont visité 6 vergers du Maine-et-Loire, mercredi 25 mai. « Cette mission fait suite à une demande de la profession d’enclencher une procédure de reconnaissance de calamités agricoles », souligne Hélène Paucet, membre du comité d’experts de la mission d’enquête. Cette première visite concernait principalement des producteurs de fruits à noyaux et des producteurs de poires. Une seconde mission d’enquête aura lieu le 14 juin. Les déplacements auront surtout lieu dans des vergers de pommiers. Le but ? Fournir des arguments pour mener à bien la reconnaissance du Maine-et-Loire en calamités agricoles. Des rapports Météo France et des bilans de récolte viendront étayer l’argumentaire. Les services de l’Etat déposeront ensuite un dossier auprès du Comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA). Et c’est lui qui validera ensuite la reconnaissance du Maine-et-Loire en calamité agricole.
Force est de constater que dans les vergers visités ce mercredi 25 mai matin, le gel de début avril a causé de gros dégâts.
Des pertes très élevées
A l’EARL de la Porée, à Brain sur l’Authion, les pertes en cerise varient entre 70 et 80 %... Il faut dire que le thermomètre est descendu jusqu’à -5°C dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 avril. « Il ne reste plus rien à récolter non plus dans les pêches de vigne. Les mirabelles et les reines claude sont celles qui ont été le moins impactées », note l’exploitant Jean-François Troulé. Pourtant, il déplore tout de même 40 à 50 % de perte dans les pruniers. L’arboriculteur n’a déployé aucun de moyen de lutte.
A Gée, Jean-Michel Boisnard, lui, a mis en place des bougies et des ballots de paille pour lutter contre le gel. Mais sans résultat. « Les premières nuits, ça avait permis de sauver quelques fruits. Mais la nuit du dimanche au lundi a été fatale », raconte l’arboriculteur qui produit des abricots, des pêches, des pommes, des poires, des cerises, des prunes sur 19 hectares de vergers. Cette année, il n’aura que des pommes et des poires à récolter... « C’est la 3e année de suite que mon verger gèle », souligne l’agriculteur.
Depuis 10 ans, 6 procédures de reconnaissance de calamités agricoles ont été enclenchées suite à des épisodes de gel printanier.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois