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Contractualisation
Tous les acteurs doivent s’engager pour enclencler la mécanique des contrats

Pierre-Marie Caillaud, responsable du dossier viande bovine à la FDSEA 49, compte sur la mobilisation de tous les acteurs de la filière bovine. 

Pierre-Marie Caillaud
© AA

Quelle impression vous laisse le congrès de la FNB, à Aurillac, où la contractualisation était au cœur des débats ?
J’ai trouvé le congrès très positif, avec un ministre de l’Agriculture à l’écoute, qui a bien échangé avec la salle.  La contractualisation est la dernière chance pour la production bovine. Il est essentiel d’arriver à contractualiser, si l’on veut mettre un frein à la décapitalisation.


Comment accueillez-vous les réactions des négociants, comprenez-vous leurs réticences ?
Elles me heurtent un peu. Les négociants ont semble-t-il peur de perdre le côté négociation en cour de ferme...
Mais la juste rémunération est primordiale et il faut prendre garde à ce que les animaux ne s’en aillent pas au profit de la végétalisation. Les négociants ont toute leur part à prendre en allant négocier des prix auprès des abattoirs.


Que répondez-vous à ceux qui émettent des réserves sur l’opportunité de contractualiser en période de cours haussiers ?
Certes les cours sont à la hausse, mais les prix des matières premières augmentent. Je pense qu’au contraire c’est le moment de s’engager dans des contrats qui garantissent des prix planchers. La crainte de devoir décapitaliser un jour à cause d’accidents sanitaires, d’aléas climatiques ou autres ne doit pas non plus être un frein à l’engagement. Les contrats doivent prévoir des garanties en la matière pour protéger les éleveurs. Il est important que les contrats soient bien rédigés et que les éleveurs se fassent épauler par leur organisation de producteurs, leur syndicat...


Comment enclencher la mécanique et sur quelles bases de prix ?
Je souhaite que les groupements de producteurs portent la réforme et que des contrats puissent être signés entre les éleveurs et leurs premiers acheteurs. De vrais contrats, pas au rabais ! Il faut partir sur des prix constitués d’au moins 80 % de coût de production calculé par l’Idele. Sur les circuits courts, il faut viser le 100 % coûts de production.

Propos recueillis par S.H.

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