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Pierre Moscovici : « Nous ne braderons pas les intérêts de l’agriculture française »

© Etienne Ansotte/CE

Venu au Salon de l’agriculture pour « écouter et rencontrer » les agriculteurs vendredi 2 mars, le Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires a cherché à calmer les craintes de la filière bovine, opposée à la perspective d’un accord de libre-échange avec le Mercosur. « Il est hors de question qu’un accord avec le Mercosur déstabilise la filière agricole française », a-t-il déclaré, jugeant que la politique commerciale européenne dans son ensemble est « favorable à la filière bovine », que ce soit à travers les exemptions de droits de douanes au Canada ou au Vietnam. « Il s’agira toujours d’une ouverture maitrisée et contrôlée sur la base d’un volume défini à l’avance », a-t-il promis, rappelant que les volumes de bœufs actuellement en discussion sont « très inférieurs à ceux qui étaient sur la table en 2004 ».

Concernant les rumeurs sur de possibles baisses du budget de la future Pac, il a réaffirmé sa « conviction que la Pac va rester une politique centrale de l’Union ». « Il faut un montant du budget européen qui soit adapté si nous voulons garder le niveau de nos ambitions », a-t-il précisé, jugeant qu’une participation de 1,1% du PIB par État membre comme il le demande, est « un minimum pour concevoir des politiques nouvelles ».

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