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Pierre Ory, nouveau préfet de Maine-et-Loire

Ancien préfet des Vosges, Pierre Ory a pris ses fonctions lundi 23 novembre. Il succède à René Bidal, qui était arrivé en Maine-et-Loire en mai 2019.

Pierre Ory doit rencontrer prochainement les élus, les chambres consulaires et tous les acteurs contribuant à la vie collective.
Pierre Ory doit rencontrer prochainement les élus, les chambres consulaires et tous les acteurs contribuant à la vie collective.
© Préfecture Maine-et-Loire

Le département a un nouveau préfet depuis ce lundi, Pierre Ory, âgé de 57 ans. Pour cet ancien préfet des Vosges (2017-2020) et précédemment du Gers (2015-2017), l’arrivée en Anjou est une découverte : « je ne connais pas le département, je vais devoir apprendre ce territoire, le décoder », a déclaré Pierre Ory lors de sa prise de fonction le 23 octobre. La situation sanitaire actuelle n’est guère propice aux échanges mais le représentant de l’état, qui se définit lui même comme « pragmatique » et « accessible », souhaite ne pas perdre de temps et aller très prochainement à la rencontre de tous les acteurs contribuant à la vie collective. Les mandats préfectoraux étant généralement assez courts, « l’acclimatation doit se faire très vite ».
Dans les  dossiers prioritaires, il y aura bien entendu la crise sanitaire et le plan de relance.  
« Les indicateurs bien orientés sur le Covid ne doivent pas nous inciter à relâcher l’effort, bien au contraire », a souligné le nouveau préfet.


« Aller très vite au contact de la profession agricole »
En matière agricole plus spécifiquement, il rappelle que la crise sanitaire a mis en exergue « le rôle de l’agriculture qui nourrit le pays » et souligne que des filières rencontrent aujourd’hui des difficultés.
Il « souhaite aller très vite au contact de la profession agricole, sur beaucoup de sujets importants et compliqués ».  La situation de l’aviculture l’interpelle en particulier et il appelle à « une vigilance élevée sur l’influenza aviaire ». En tant que préfet du Gers, Pierre Ory a connu l’épisode précédent de l’épizootie : « j’ai vécu durement la crise de la grippe aviaire, cela a été dur, il a fallu abattre, j’ai vu le désarroi des éleveurs de canards ».
Le nouveau préfet évoque aussi spontanément le dossier des dégâts de gibier, très prégnant dans les Vosges : « je viens d’un département où les dégâts avaient pris une proportion  importante et j’ai signé des arrêtés de tirs de prélèvement ». Le nouveau représentant de l’Etat dit avoir tout à découvrir de l’agriculture angevine, qu’il perçoit d’emblée comme « diversifiée ».

S.H.

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