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Végétal spécialisé
Pleins feux sur l’innovation avec le concours Vegepolys Valley

La 6ème édition du concours Vegepolys Valley a récompensé des initiatives innovantes sur la production et les usages du végétal de demain. Zoom sur les 3 projets lauréats (sur 9 candidatures présentées).

Les lauréats du Concours Vegepolys Valley, lors de la remise des prix, vendredi 3 décembre à Angers. De gauche à droite : Arnaud Besnier et Aurore Cottrel (Blue & Pastel), Jérémie Mallet ( Myceliance), Basile et Félix Gaulier (Romanesco).
© Vegepolys

“Blue & Pastel, le rêve bleu” est le projet de deux agriculteurs, Arnaud Besnier (Normandie) et Aurore Cottrel (Picardie) qui se donnent pour défi de pérenniser les exploitations agricoles avec de la diversification. La diversification qu’ils proposent est originale : c’est la culture de pastel des teinturiers, “l’or bleu”, une plante bisannuelle qui produit du pigment en première année et de l’huile en 2ème année. Blue & Pastel propose un processus innovant d’extraction industrielle d’un pigment naturel bleu issu de la plante, extraction réalisée jusqu’aujourd’hui artisanalement. « Notre projet est gagnant-gagnant pour l’agriculteur et l’industriel. Notre objectif est de limiter l’industrie polluante des colorants synthétiques », expliquent Arnaud Besnier et Aurore Cottrel. Soutenus par la Région Normandie, lauréats normands des Trophées de la Bioéconomie reconnus par le ministère de l’Agriculture et lauréats du concours Open Innovation (Cosmetic Valley), ils visent en particulier les domaines de la cosmétique et du textile de luxe... Leur objectif  : mettre en route une unité d’extraction industrielle de pastel en 2024 dans le Calvados, alimentée par des agriculteurs locaux.


Un lit de désherbage
Autre projet primé, celui présenté par Félix et Basile Gaulier. Les deux frères, installés à Saint-Malo, diplômés pour le premier de  l’école Centrale de Lille et le second, de l’Ecole Normale supérieure de Cachan, ont nommé leur société Romanesco, comme le chou du même nom. Ils proposent un lit de désherbage, à propulsion électrique. « Nous avons créé un prototype en 2017 pour notre oncle qui est agriculteur en Normandie, avec pour objectif de réduire la pénibilité du désherbage manuel », expliquent Félix et Basile Gaulier. Le seul inconvénient : le matériel ne sert que 3 semaines par an.  Les deux frères travaillent donc, en collaboration avec des maraîchers, à multiplier les modules adaptables sur le châssis : des modules de semis, de repiquage, ou de récolte ou encore un module robotisé de désherbage. « Cet outil deviendrait le compagnon du maraîcher ». Objectif des deux frères : le démarrage d’une production en série pour l’automne 2022.


Un biostimulant pour le mycélium
Le projet Myceliance est lui, porté par Jérémie Mallet, ex-designer reconverti dans le domaine de l’agriculture, et en particulier du champignon. Son idée ? Produire un biostimulant, à base d’extraits végétaux, qui permet de raccourcir significativement le cycle de production du mycélium : « ce cycle passe de 3 à 2 semaines environ », explique Jérémie Mallet. Le lauréat a déposé un brevet. Il projette d’installer, d’ici 2024, un laboratoire de production en Anjou et de proposer à la filière ses produits, adaptés à toutes les variétés de champignons. Outre le concours Vegepolys Valley, il est également lauréat du Deep Tech BPI.
Les lauréats bénéficient chacun d’un soutien financier de 10 000 euros, assorti d’un accompagnement opérationnel et stratégique offert par le pôle et ses partenaires.  Les projets seront présentés dans l’espace Vegepolys au prochain Sival.
S.H.

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