Aller au contenu principal

Formation
Plus de 300 agriculteurs ont planché sur l’usage de produits phytosanitaires

De nombreux agriculteurs se sont engagés dans des sessions pour obtenir le Certi-Phyto en Maine-et-Loire.

Des stagiaires très concentrés sur leurs fiches de formation.
Des stagiaires très concentrés sur leurs fiches de formation.
© AA

Proposée par la FDSEA, une formation d’une journée financée par Vivéa, le fonds de formation des agriculteurs,
permet aux agriculteurs de se former et de se positionner sur leurs connaissances concernant l’usage des produits phytosanitaires.
Une matinée consacrée à la gestion du risque permet aux stagiaires d’échanger. « Lorsque nous traitons, nous parlons de dose, de coût/ha, de matériel », témoignait Dominique Piet, agriculteur à Saint-Georges-des- Gardes. « Lors de cette formation, nous parlons de notre organi-sation, de la manière dont nous nous protégeons, dont nous gérons les incidents ou comment nous entretenons le matériel, c’est l’occasion d’échanger et de s’améliorer ». Identifier le danger pour l’homme et l’environnement, identifier les situations à risque, gérer les fonds de cuves pratiquement. Ces sujets concrets sont finalement abordés en groupe et des projets d’aménagement communs ou d’achats groupés pourraient même émerger de ces formations.

Des agriculteurs vigilants
Traiter n’est pas un plaisir, les agriculteurs sont conscients des risques qu’ils prennent et parfois ces risques sont finalement imposés par les donneurs d’ordre. Certains traitements sont particulièrement dangereux et des agriculteurs ont fait le choix d’abandonner ceux qui présentent trop de risques. « Je fais certains choix pour moi mais aussi pour mes salariés. Il n’est pas question de traiter lorsqu’ils travaillent dans le champ le lendemain », explique Michel Masse, agriculteur à Saint-Mathurin-sur- Loire.
Le choix des produits, l’organisation, l’anticipation, sont les maîtres-mots de la gestion du risque. Finalement les équipements de protection sont le dernier rempart à la protection de l’individu. Mettre des gants et se doucher après le traitement sont les points sur lesquels les formateurs auront insisté tout au long de ces journées et le message passe très positivement. Chaque stagiaire réfléchit alors au meilleur moyens de s’organiser.
L’après-midi, au cours d’un test de positionnement, les agriculteurs sont sollicités pour répondre à une vingtaine de questions. « Globalement, les agriculteurs qui se sont engagés dans le Certiphyto ont de bonnes connaissances. Il ne faudrait pas que la formulation des questions, qui est parfois ambiguë, pénalise les résultats », témoigne Damien Boussiron, animateur FDSEA, l’un des formateurs pour le Certiphyto. C’est, globalement satisfaits, que les participants quittent la salle, forts des échanges de la journée, mais avec une petite frustration de ne pas encore savoir si, oui ou non, le test est réussi. Les arrêtés d’application n’étant pas encore signés, les résultats ne seront connus et transmis qu’ultérieurement.

Sarah pétiard

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le président de la FDSEA49, Emmanuel Lachaize, a exprimé les revendications des filières concernant le stockage de l'eau.
La ministre défend le stockage de l'eau pour toutes les filières

En visite en Anjou, la ministre de l'Agriculture a annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros pour les projets de recherche…

Le maïs non irrigué de Jean-Marie Bouvet, à la Jaille-Yvon, n'a quasiment pas levé, faute de pluies suffisantes lors de son implantation fin avril. Mêmes les adventice ne lèvent pas dans cette parcelle.
Le thermomètre monte, les cultures ont soif 
Le déficit hydrique et les températures élevées inquiètent les agriculteurs. Le potentiel de rendement pourrait être réduit si…
Alain Denieulle a remercié Bernard Bellanger pour ses 8 années à la présidence de la Safer Pays de la Loire.
Alain Denieulle succède à Bernard Bellanger à la présidence
Suite à l'assemblée générale de la Safer Pays de la Loire, jeudi 19 juin, à Beaucouzé, Alain Denieulle a été élu à la présidence…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Amaury de Gavelle, responsable adjoint du service céréales au groupe UAPL. 
De l'intérêt agronomique et économique des rotations longues 

La CAPL a calculé la valeur ajoutée des filières "Perles d'Anjou" à l'échelle de la rotation. Les rotations longues et…

Philippe Bolo, député de la 7e circonscription de Maine-et-Loire.
"Il ne faut pas diaboliser la consommation de viande"
Le député de la 7ème circonscription de Maine-et-Loire Philippe Bolo  a présenté les conclusions du rapport sur les…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois