Aller au contenu principal

Plus que quelques jours pour signer votre télédéclaration Pac

La télédéclaration des aides animales et des surfaces doit être signée le 15 mai au plus tard. Dernière vérification avant signature...

© AA

Au 7 mai (date à laquelle notre rédaction a contacté l’administration), 3 981 télédéclarations de surfaces ont été signées, sur 5 697 attendues par la DDT, soit environ 69,9 % des déclarations. Du côté des aides animales, à la même date, la DDT enregistre 1 460 demandes ABA (bovins allaitants), 1 139 demandes ABL (bovins laitiers) et 22 demandes d’aide aux veaux sous la mère. Bruno Capdeville, qui a pris ses fonctions de chef du service économie agricole de la DDT au 1er mars, rappelle alors que « la télédéclaration doit être signée le 15 mai au plus tard. Cas échéant, l’agriculteur encourt des pénalités sur l’ensemble de ses aides, de l’ordre de 1 % par jour ouvré ».


Vigilance sur les transferts de DPB
Il est, selon Bruno Capdeville, « un des points majeurs de vigilance », celui d’avoir bien coché la demande d’aide DPB. Parallèlement à la télédéclaration effectuée, ce dernier insiste sur la nécessité de justifier l’ensemble des transferts de DPB - surtout s’il s’agit de transfert de droits avec transfert de foncier - et ce également pour le 15 mai au plus tard.


Le casse-tête des SIE
Si le vocable commence à être bien connu des exploitants, la déclaration des SIE (Surfaces d’intérêt écologique) reste encore un point sensible. En particulier, la mécanique pour arriver à atteindre les 5 % de surfaces demandés. « Nous conseillons aux agriculteurs de s’assurer un peu plus de 5 % de SIE, pour garder une marge de sécurité. 7 % serait préférable », suggère Bruno Capdeville. Car, en cas de requalification des surfaces suite à l’instruction du dossier, le taux retenu pourrait passer en-dessous de 5 % et générer une réduction du paiement vert.


Prairie temporaire ou permanente ?
Autre point de vigilance avant de signer : la requalification des prairies temporaires de plus de 5 ans en prairies permanentes. Les exploitants doivent bien visualiser ce changement qui peut impacter la diversité d’assolement, les prairies permanentes en étant exclues. Conséquence, les éléments topographiques (haies, arbres) sur ces prairies permanentes ne pourront plus être valorisées en SIE. « Ce qui vient conforter notre conseil d’augmenter légèrement son quota de SIE... », souligne le chef de service.
R.D.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois