Aller au contenu principal

Porc : deux cas de peste porcine africaine sur des sangliers en Belgique

© Cathy Faure

Les autorités sanitaires belges ont confirmé, le 13 septembre, l'infection par le virus de la peste porcine africaine (PPA) de deux sangliers sauvages dans la commune d'Etalle, située à une dizaine de kilomètres de la France, rapporte le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

La maladie était jusqu'ici présente en Europe de l'Est au portes de l'Allemagne, son arrivée en Belgique est une surprise. « La confirmation ce jour de la présence du virus en Belgique constitue une progression inédite de la maladie qui exige une réponse à la hauteur des enjeux économiques considérables pour les filières agroalimentaires françaises », commente le ministère.

Les préfets des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et de la Meurthe et Moselle doivent en mettre en place un« plan d'action renforcé spécifique à cette maladie, sous la coordination de la DGAL afin de prévenir l'introduction du virus sur notre territoire.» Ce plan comprend  « des mesures de zonage, de restrictions de certaines activités comme la chasse et de surveillance renforcée des élevages et de la faune sauvage soient mises en place dans 4 départements frontaliers avec la Belgique ». Mais également « le renforcement des mesures de biosécurité pour éviter l'introduction du virus dans les élevages porcins et des mesures de surveillance en abattoir. »

La Pologne, un « véritable réservoir viral » pour la PPA

La lutte contre la peste porcine africaine (PPA) en Pologne est un « échec », a déclaré Jean-Louis Büer, conseiller agricole à l'ambassade de France à Varsovie, le 14 septembre au Space. La maladie, « apparue en 2014, s'est emballée à l'été 2017, surtout dans les petits élevages de l'est du pays ». La sensibilisation des éleveurs n'a vraiment démarré que « fin 2016-début 2017 ».

A ce jour, 207 cas de PPA ont été recensés en élevages et plus de 2 000 dans le milieu sauvage. Le foyer situé le plus à l'ouest se trouve à 380 km de la frontière avec l'Allemagne, laquelle « coopère étroitement avec la Pologne » et conduit des « battues cynégétiques intenses ». En Pologne, « les mesures de biosécurité sont bien appliquées uniquement dans les grands élevages » alors que les « petits élevages » et les « sangliers » constituent un « véritable réservoir viral ». « La Pologne aura du mal à contenir la propagation du virus même si celle-ci ralentit », estime Jean-Louis Büer ; elle « n'a pas les moyens de contrôler tous les élevages ».

Le ministre polonais de l'agriculture nommé en juillet 2018, Jan Krzysztof Ardanowski, éleveur de porcs de profession, semble « plus sensible » à l'épizootie que son prédécesseur, Krzysztof Jurgiel. Les chasseurs polonais peuvent bénéficier de 5 jours de congés payés pour traquer le sanglier, payé 50 EUR pièce - une somme conséquente au regard du salaire moyen : 1 000 EUR.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois