Aller au contenu principal

Portrait de jeune : Samantha Combreau bichonne ses chèvres

En 2014, Samantha Combreau s’est lancée à 23 ans dans la production caprine en reprenant le troupeau d’un tiers, à Cernusson (Maine-et-Loire).

© AA

« C’est sûr, il ne faut pas avoir les deux pieds dans le même sabot, surtout en période de mise-bas ! ». Installée dans le bourg de Cernusson dans le Vihiersois (49), Samantha Combreau mène et développe, depuis 4 ans bientôt, un troupeau de 270 chèvres blanches, de race saanen. La jeune femme - et jeune maman - travaille avec son mari Maxime qui a, lui, une exploitation de vaches allaitantes à 3 km de là. L’installation de
Samantha Combreau s’est faite en 2014, lorsqu’un éleveur de chèvres a dit son intention de céder son exploitation : « nous avions en tête un projet à plus long terme, mais cette opportunité s’est présentée et a tout accéléré », raconte la jeune femme. Titulaire d’un Bac professionnel Services en milieu rural, elle travaillait auparavant auprès de personnes âgées.

Augmenter les effectifs de chèvres
Pour s’installer, Samantha Combreau s’est formée pendant une année au Campus des Sicaudières à Bressuire (79), afin d’obtenir un BPREA. « Je suis entrée à l’école en novembre 2013 et en novembre 2014, je m’installais. J’ai pu avoir une dérogation pour faire mon stage de parrainage en 4 mois au lieu de 6 ».
Le couple s’attache depuis à faire croître le troupeau afin d’atteindre une dimension économique plus importante et de  répondre à la demande de la coopérative Agrial, en recherche de lait supplémentaire et qui rémunère les éleveurs en prix de base à
650 euros/1 000 litres. En 2016, ils ont acheté une trentaine de chevrettes à Chevrettes de France et en 2018, une cinquantaine de nouvelles chevrettes ont été acquises.

Simplifier le travail, gagner du temps, préserver sa santé
Le bâtiment d’élevage étant assez ancien, des aménagements ont été nécessaires afin de simplifier le travail : le toit du bâtiment a dû être réhaussé afin de pouvoir faire entrer un tracteur pour le paillage, la laiterie a été agrandie et dotée d’un tank de plus grande capacité (3 550 litres)... « Depuis le début, nous sommes toujours en travaux », résument Samantha et Maxime Combreau. Prochains chantiers sur la liste : un réaménagement de la salle de traite avec un passage en 2 X 15, l’aménagement d’un bureau, et enfin, l’installation d’un Dac (Distributeur d’aliments concentrés), très attendu des éleveurs. « Aujourd’hui, on distribue les concentrés au seau, trois fois par jour. Avec le Dac, on va économiser une heure de travail par jour et en plus les rations seront plus fractionnées. C’est cher, mais on doit s’équiper », assure Samantha Combreau.

Suivre la production laitière au quotidien
Au total, en incluant le futur Dac, c’est environ  250 000 euros qu’aura coûté cette installation. Avec un tel engagement financier,  rien n’est laissé au hasard : Samantha et son mari suivent  la production laitière au jour le jour : « on a pris l’habitude de lire le tank après chaque traite. Comme cela, on connaît tout de suite la qualité de notre alimentation, explique Samantha Combreau. C’est le tank qui parle ! Et si la production est moins bonne que la veille, on cherche à comprendre pourquoi. Cela fait partie de l’analyse et du suivi du troupeau ».

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Vendredi 19 septembre, l'entreprise Defois est intervenue à Chanteloup les bois.
De bons rendements 2025

La récolte du tournesol est bien avancée dans le Maine-et-Loire. Les rendements des premières parcelles avoisinent 25 q/ha.

GOCO2 : un projet d'envergure
Depuis 2021, Heidelberg Materials, Lafarge Ciments, Lhoist, NaTran et Elengy travaillent ensemble sur GOCO2 (Grand Ouest CO2), un…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
De gauche à droite : Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
La naissance d'un futur géant ?

Dans un communiqué le 22 septembre, les coopératives Agrial et Terrena ont annoncé s'être lancées dans un projet de "…

Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois