Aller au contenu principal

Viticulture
Pour les plans de son nouveau chai, il se fait épauler par la MSA

Une partie de ses bâtiments ont disparu dans un incendie accidentel, il y a un an. Le viticulteur Alexandre Cady se lance dans la construction d’un nouveau domaine.

Alexandre Cady, du Domaine Cady à Saint-Aubin de Luigné. Avec la MSA, le vigneron a étudié l’emplacement et la mobilité de chaque matériel
© S.H.

Il a fallu repartir de zéro. Avant que son chai ne prenne feu, le 1er avril 2021, Alexandre Cady avait quelques projets de modernisation en tête, mais il n’envisageait pas de « refaire un domaine ». Aujourd’hui, c’est le cas, par la force des choses. Le vigneron investit dans un ensemble de 1 000 m2 qui comprendra un chai de vinification, un chai de stockage, de tiré-bouché et d’habillage de bouteilles,  un caveau d’accueil, une salle de réception, une salle d’élevage avec des amphores ainsi qu’un hangar à matériel. Le vigneron vient d’obtenir le permis de construire, mais il devra patienter jusqu’à la récolte 2023 pour effectuer la vinification dans ces nouveaux locaux. Sa priorité pour ces équipements ? Qu’ils soient « fonctionnels et opérationnels ». Avant de déposer le permis de construire, il a consulté le site monprojet dechai.fr de la MSA et a fait intervenir Christelle Guillet, conseillère en prévention des risques professionnels à la MSA49. « Avec la vendange à gérer, le travail au quotidien, le projet de bâtiment, nous avions la tête sous l’eau. Mais j’ai quand même pris le temps de le faire et je ne regrette pas. J’ai associé un des salariés à la réflexion », explique Alexandre Cady.  Tout le matériel à utiliser a été listé, représenté à l’échelle et placé sur le plan. « Nous avons joué aux “Playmobil, en quelque sorte. Nous avons vérifié toutes les étapes pour voir si tout était cohérent ». C’est ainsi qu’une porte, surdimensionnée, a pu être réajustée. Qu’un caniveau a pu être prévu pour laisser un passage aux tuyaux à vin reliant le pressoir à une cuve. Ou encore qu’un espace nécessaire  a été laissé pour un second pressoir. Le salarié a, lui, suggéré une solution pour le stockage des matériels de vendanges, qui a été retenue.
Ce travail avec l’œil d’une spécialiste a été fort utile, estime le vigneron : « je fais ce métier depuis 16 ans. Je trouvais que l’ancien chai était fonctionnel. Mais c’était parce que je m’étais habitué à travailler avec ses inconvénients ! »
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Signes cliniques de la maladie sur la peau et les trayons.
Une situation évolutive en Savoie

La situation n'est pas encore stabilisée en Savoie avec 47 foyers de DNC au 28 juillet. Elle n'est pas inquiétante pour le…

Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

L'arrêté concerne l'ensemble des agriculteurs irrigants ou non, produisant ou non des solanacées, puisque l'article 4 de l'arrêté prévoit le nettoyage de la terre adhérant au matériel agricole après chaque sortie de parcelle irriguée par l'eau du Loir dans la zone contaminée.
Interdiction des prélèvements d'eau du Loir pour les solanacées
Afin de limiter la propagation de la bactérie Ralstonia, un arrêté préfectoral interdit les prélèvements d'eau du Loir sur l'…
Mercredi 6 août, sous le hangar de la Cuma de la Florenchère, à La Boutouchère.
Des ensilages avant le 15 août
La première journée matière sèche organisée par Seenovia s'est déroulée mercredi 6 août à Mauges-sur-Loire (La Boutouchère). Dans…
Terrena dresse son bilan

Terrena dresse un bilan globalement positif des moissons 2025 dans sa zone de collecte du Grand Ouest. La campagne a bénéficié…

L'ensileuse de la Cuma de l'Avenir de Saint-Georges des Gardes avance dans une parcelle irriguée de l'exploitation de Simon Martin, mardi. 
Des maïs très secs dans les silos 
Avec des taux de matière sèche qui avancent vite, les ensilages de maïs ont bel et bien commencé en Maine-et-Loire. Reportage…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois