Aller au contenu principal

Adaséa
Pour un accompagnement économique et humain

Les Adaséa, réunies à La Roche-sur-Yon, ont appelé les élus et le gouvernement à soutenir l’installation.

De gauche à droite : Henri Biès-Péré, président du GIE Adaséa ; Luc Guyau président de l’Apca (Chambre d’agriculture) ; Claude Ouvrard, vice-président du Conseil général de la Vendée ; Philippe de Guénin, Draaf des Pays de la Loire, Jean-Paul Goutines, directeur de la Frsea Pays de La Loire ; Dominique Tremblay conseiller régional ; Jean-Michel Shaeffer, vice-président de JA ; et Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA.
De gauche à droite : Henri Biès-Péré, président du GIE Adaséa ; Luc Guyau président de l’Apca (Chambre d’agriculture) ; Claude Ouvrard, vice-président du Conseil général de la Vendée ; Philippe de Guénin, Draaf des Pays de la Loire, Jean-Paul Goutines, directeur de la Frsea Pays de La Loire ; Dominique Tremblay conseiller régional ; Jean-Michel Shaeffer, vice-président de JA ; et Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA.
© AA

La Vendée accueillait jeudi 5 et vendredi 6 novembre derniers, le congrès des Adaséa, couplé cette année à une journée nationale des conseillers répertoires départ-installation. Les actions pour un accompagnement de proximité, pour mieux anticiper les départs et former les cédants ont été mises en avant. Jeudi soir, les représentants agricoles, l’administration et les élus ont, au cours d’une table ronde, esquissé des propositions pour maintenir l’installation.
La réforme de la Pac et la chute des prix dans de nombreuses productions suscitent des incertitudes qui freinent les installations. Cette année, en Pays de la Loire, région où l’on installe le plus dans l’Hexagone, on recense 600 installations aidées contre 800 en 2008. Si aujourd’hui, les effectifs en formation agricole se maintiennent, d’ici dix ans, 50 % des jeunes inscrits dans les écoles d’agriculture devront être d’origine non agricole.
Les élus, représentants des organismes agricoles et du ministère de l’Agriculture réunis devant les 250 congressistes ont tenu le même discours : le « rôle indispensable de l’agriculture dans l’économie ». « L’agriculture crée des emplois et contribue à aménager le territoire car elle reste vitale dans nos communes », souligne Claude Ouvrard, vice-président du Conseil général de la Vendée. Même son de cloche au Conseil régional des Pays de la Loire : « Tout emploi agricole qui est détruit compromet le développement rural », estime Dominique Tremblay, vice-président de la commission économique.

Recentrer la politique des structures
Les responsables agricoles ont réclamé des moyens à la hauteur des enjeux générés par la crise. « Nous devons nous serrer les coudes, mobiliser les collectivités, et être plus efficaces dans la transmission des exploitations et cibler une politique des structures vers les jeunes agriculteurs », insiste Jean-Michel Schaeffer, vice-président de JA. Un axe repris par Christiane Lambert : « L’agriculture a déjà connu des périodes où l’installation a décliné et nous avons réussi à rétablir la barre en créant la charte à l’installation, le point-information pour les jeunes agriculteurs, et le Répertoire départ installation. Nous devons encore renforcer ces outils », argumente la vice-présidente de la Fnsea. L’accès au foncier reste également pour les représentants de la Fnsea et des Chambres d’agriculture, un axe prioritaire. « Le foncier fond sous nos pieds », tempête Christiane Lambert qui réclame une commission de déclassement des terres agricoles. Pour les élus agricoles, « la future Loi de modernisation agricole devra renforcer le statut d’entrepreneur, la politique de transmission et encourager toutes les formes d’installation. »

Catherine Longueville

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois