Aller au contenu principal

Pulvérisateurs
Pour une pulvérisation des vignes efficace et respectueuse de l’environnement

Le GDDV* a organisé une démonstration, en partenariat avec la FDCuma et des concessionnaires, au Château Princé, à Saint-Melaine-sur-Aubance.

Éviter de traiter le ciel et la terre. Tel est l’objectif des constructeurs des nouveaux matériels de pulvérisation viticoles. Les usagers sont encore loin de les atteindre. « L’ITV (Institut technique de la vigne et du vin) a estimé les déperditions de produit, avec un pulvérisateur pneumatique classique, entre 50 et 70 %, surtout sur les premiers passages, quand la végétation est peu développée », expliquait Clément Baraut, du GDDV, lors de la demi-journée technique que l’organisme organisait, la semaine dernière, et à laquelle une cinquantaine de viticulteurs ont participé. Cinq machines (Tecnoma, Lipco, Grégoire, Nicolas et Holder) ont été testées dans les vignes du Château Princé. Le vent assez fort ce jour-là a été l’occasion de rappeler quelques principes de base lors de l’application des traitements. « Il faut éviter de pulvériser sous une température supérieure à 20 °C et par temps de vent, car on risque l’érosion éolienne et le produit devient difficilement assimilable par la feuille. Au delà de
5 km/heure, il y a risque de dérive », a redit Gérard Besnier, spécialiste du centre de formation en machinisme de Nozay. Attention aussi aux vitesses trop rapides : « Plus on va vite, moins on cible de feuilles ». Un bon réglage du matériel évitera les deux écueils de la pulvérisation : des gouttelettes trop fines, qui augmentent le risque d’évaporation du produit dans l’atmosphère, et le ruissellement. Des techniques aident aujourd’hui à atteindre ces objectifs. Le Turbocoll, de Tecnoma, par exemple, avec son système de traitement face par face, avec un volume d’air réglable, permet de réduire les pertes par dérive. Il s’ajuste en hauteur au stade de
végétation. Le pulvérisateur à flux tangentiel de Holder favorise, lui aussi, la pénétration du produit au cœur de la végétation.                   S.H.
* Groupement départemental de développement viticole de Maine-et-Loire.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le président de la FDSEA49, Emmanuel Lachaize, a exprimé les revendications des filières concernant le stockage de l'eau.
La ministre défend le stockage de l'eau pour toutes les filières

En visite en Anjou, la ministre de l'Agriculture a annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros pour les projets de recherche…

Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Amaury de Gavelle, responsable adjoint du service céréales au groupe UAPL. 
De l'intérêt agronomique et économique des rotations longues 
La CAPL a calculé la valeur ajoutée des filières "Perles d'Anjou" à l'échelle de la rotation. Les rotations longues et…
Philippe Bolo, député de la 7e circonscription de Maine-et-Loire.
"Il ne faut pas diaboliser la consommation de viande"
Le député de la 7ème circonscription de Maine-et-Loire Philippe Bolo  a présenté les conclusions du rapport sur les…
Mesures pour préserver la santé et les forêts

Météo France a réhaussé le niveau de vigilance canicule à "ORANGE" en Maine-et-Loire à compter du vendredi 20 juin.

Le maïs non irrigué de Jean-Marie Bouvet, à la Jaille-Yvon, n'a quasiment pas levé, faute de pluies suffisantes lors de son implantation fin avril. Mêmes les adventice ne lèvent pas dans cette parcelle.
Le thermomètre monte, les cultures ont soif 
Le déficit hydrique et les températures élevées inquiètent les agriculteurs. Le potentiel de rendement pourrait être réduit si…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois