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PPAM : objectif structuration de filière

Les sénateurs, de gauche à droite : Catherine Deroche (Maine-et-Loire), Angèle Préville (Lot), Joël Labbé (Morbihan), rapporteur, Corinne Imbert (Charente-Maritime), également présidente de la mission, et Marie-Pierre Monier (Drôme).
Les sénateurs, de gauche à droite : Catherine Deroche (Maine-et-Loire), Angèle Préville (Lot), Joël Labbé (Morbihan), rapporteur, Corinne Imbert (Charente-Maritime), également présidente de la mission, et Marie-Pierre Monier (Drôme).
© AA

“Le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales”. Tel est l’intitulé de la mission d’information du Sénat qui investit la filière des PPAM (Plantes à parfum, aromatiques et médicinales), suite à une demande portée par Joël Labbé, sénateur du Morbihan, et rapporteur de la mission : « tout est parti du constat des différents enjeux liés au développement de cette filière en devenir, couplés à une demande sociétale forte prônant un retour vers le naturel. Le but de la mission est large : structurer et développer l’ensemble de la filière, pour que des cercles vertueux au niveau de l’emploi et de l’économie s’implantent au sein des territoires ».

27 sénateurs, de tous horizons politiques, font partie de cette mission, mise en place par le
Sénat, et proposée à l’initiative du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen). 75 professionnels ont été auditionnés pour enrichir les connaissances de la mission d’information : producteurs, laboratoires, écoles d’herboristerie, enseignants... « Ces échanges nous ont permis de comprendre à quel point le potentiel de développement était conséquent, mais actuellement freiné par un flou juridique, d’où l’intérêt de notre étude, qui permet aussi d’éclairer un sujet complexe », résume Joël Labbé.

La présence de la mission dans le département souligne l’intérêt qu’a suscité la structuration de la filière PPAM au sein du Maine-et-Loire. « Nous avons mis en place un véritable modèle, souligne Catherine Deroche, sénatrice du Maine-et-Loire. Tous les segments sont présents : recherche, innovation, traçabilité et production.  Et les plantes médicinales sont une tradition autour de Chemillé ».

« Les plantes médicinales sont souvent produites dans de petites exploitations, sur de petites surfaces. Ces entreprises sont importantes pour les territoires ruraux et l’échelle locale, au même titre que les circuits courts. Il faut s’emparer de la question pour dynamiser les territoires », appuie
Marie-Pierre Monier. En plus de cet aspect économique, la production de plantes médicinales induit également la diversification des productions agricoles et une amélioration de la biodiversité, cultivée et naturelle.

La mission va donc permettre la construction de la filière, tant du point de vue des circuits longs (travail avec les laboratoires), que des circuits courts. « C’est notamment la question du métier d’herboriste. Aujourd’hui, la vente avec conseils est réservée aux pharmaciens. Il serait question d’ouvrir cette prestation de conseils, mais en mettant en place un diplôme et une formation adéquats pour légaliser le métier d’herboriste. C’est un vrai sujet de réflexion ». Catherine Deroche insiste sur cet aspect afin de « fixer un cadre et poser une véritable déontologie à la profession".

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